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Une ouverture somptueuse Í la hauteur de l’événement.
Il y’avait la foule Í la Cité de la Culture en cette soirée du 19 septembre Í l’occasion du démarrage de la première édition des Journées d’art moderne de Carthage. Le tout Tunis de la culture et des arts s’y était retrouvé.
Et c’est le ministre des affaires culturelles Dr Mohamed Zinelabidine qui a ouvert cette grande manifestation dédiée Í l’art contemporain. Les deux niveaux du patio central et dans une autre salle Í l’intérieur de la Cité de la Culture étaient « pris d’assaut » par les œuvres artistiques entre tableaux et installations et par un public des plus nombreux o͹ l’on comptait la présence de plusieurs artistes plasticiens de toutes les générations et tendances qui y prennent part ou qui découvraient. Mais le fait marquant était la participation de plusieurs galeries privées tunisiennes, magrébines, arabes et africaines qui étaient ce soir-lÍ « en déplacement » et pour le restant de la manifestation. Un rendez-vous insolite et unique qui a lieu pour la première fois.
De la galerie « Essaadi », Í la galerie « Ain », Í celles de la Médina et d’Alain Nadeau située Í l’espace Sadika avec un avant-gout de l’exposition « A l’endroit du temps »qui se tient in situ, Í la galerie Kalysté, Í la galerie Alexandre Roubtzoff, on arrivait Í la galerie d’art et d’essai « Le Damier » o͹ les œuvres sont exposées sous le titre d’«Uno, dos…stress… » Les artistes exposants sont des habitués de chacune de ces galeries. Mais il n’y avait pas uniquement que les stands des galeries dans la mesure o͹ des pavillons sont réservés aux Jeunes créateurs, aux Régions, Í l’Union des artistes plasticiens tunisiens, au Syndicat des artistes plasticiens et Í la Fédération tunisienne des arts plastiques.
Autant d’espaces de retrouvailles et de rencontres sous les auspices de la Cité de la Culture qui avait brillé de mille feux en cette soirée inaugurale.
B.L.