Exposition « Serial couleur » de Mourad Harbaoui et Frédéric Laban Í  l’Espace Sophonisbe

C’est une exposition Í  deux, celle de l’artiste plasticien tunisien Mourad Harbaoui et du photographe français Frédéric Laban, 

Exposition « Serial couleur » de Mourad Harbaoui et Frédéric Laban Í  l’Espace Sophonisbe

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Exposition « Serial couleur » de Mourad Harbaoui et Frédéric Laban Í  l’Espace Sophonisbe

Entre peinture et photo, le cœur balance

C’est une exposition Í  deux, celle de l’artiste plasticien tunisien Mourad Harbaoui et du photographe français Frédéric Laban, spécialiste de la photo urbaine qu’accueille actuellement l’espace Sophonisbe Í  Carthage Hannibal sous le titre de : « Serial couleur. »

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Des couleurs en série, certes et plus encore. Car il ne s’agit pas seulement de couleurs, mais aussi de lumières et de mouvements. Et qu’est-ce qui pourrait rapprocher les travaux de ces deux artistes ? Sinon qu’ils saisissent l’instant présent pour réaliser leurs œuvres. Chez Mourad Harbaoui, c’est une peinture démesurée et extravagante qui caractérise son art. Il compose Í  partir de ce qu’il vit et de ce qu’il voit autour de lui. Il ne se cantonne pas Í  reproduire, mais il invente, construit et reconstruit quitte Í  ce que ce qu’il représente comme personnages ou autres détails deviennent des taches ou des ombres.

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C’est sa créativité Í  lui qu’il concocte au fil du temps qui passe. De son cÍ´té, Frédéric Laban promène son téléobjectif outdoor pour prendre sur le vif des scènes et des situations qui se passent en ville. Le milieu urbain l’intéresse le plus. Mais attention, et comme chez Mourad Harbaoui, ce n’est pas une photo conventionnelle qu’il voudrait réaliser. Et c’est comme s’il venait arrêter le temps Í  l’instant du « clic. » Le résultat donne Í  voir des photos aux couleurs rythmées et en lumière qui se rapprochent plus d’un tableau de peinture. LÍ  réside le rapprochement entre la peinture de Mourad Harbaoui et la photo de Frédéric Laban.

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Aucune retouche n’y a été apportée. De plus, le visiteur s’arrête et revient sur un tableau pour vérifier encore s’il s’agit bien lÍ  d’une photo et non d’une peinture. Frédéric Laban sait si bien surprendre son spectateur.

Une exposition Í  voir absolument.

                                                                  B.L