Exposition « Visions intérieures » de Héla Sarraj B’chir à la galerie Saladin

Les murmures de l’ame.

Exposition « Visions intérieures » de Héla Sarraj B’chir Í  la galerie Saladin

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Les murmures de l’ame.

C’est une grande exposition réunissant sous le titre de : « Visions intérieures » plus de quarante tableaux de la plasticienne tunisienne Héla Sarraj qu’accueille jusqu’au 21 octobre la galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd.
Les oeuvres exposées et qui sont également en diptyque, en triptyque et en quadriptyque, ont été réalisées sous divers supports qui vont de l’acrylique sur toile de lin, Í  l’huile sur acrylique 3D, Í  l’acrylique sur toile 3D, Í  l’acrylique sur feuille d’argent sur bronze, Í  l’acrylique et au collage sur toile renversée, aux techniques mixtes sur acrylique sur toile et Í  l’encre colorée sur encre de Chine pour toucher au graphisme. La calligraphie, ici abstraite, n’est pas en reste. Héla Sarraj Bchir nous invite Í  découvrir un travail abstrait avec « une tendance lyrique, suggestive, surréaliste », comme elle tient Í  le préciser.


Elle ajoute d’ailleurs que cela « confère Í  ses oeuvres un cÍ´té onirique, irréel, empreint de poésie et basé essentiellement sur la complémentarité de la couleur et Í  sa façon de la traiter. » L’artiste peintre explique que ce sont « des agitations de couleurs qui témoignent d’une gestation et d’une influence sur ce qui nous entourent, sur ce monde en pleine mutation. » L’exposition est une explosion de couleurs chaudes, mais aussi de couleurs froides. Des réflexions en mouvements, en lumières et en sensations que la plasticienne définit comme des « visions intérieures. » Une autre manière de voir le monde et d’y réfléchir par le truchement des « broussailles » de couleurs.


Héla Sarraj B’chir suit-elle des routes bien tracées et semées d’imprévus ? Ou se perd-elle dans des labyrinthes sans fin ? Ce sont des moments de recherche, d’évasion, de réflexion et de recherche d’un rivage qui racontent son aventure picturale. Elle extériorise, en fin de compte ses sensations au quptidien. Mais serait-ce lÍ  que des rêves qu’elle ramène sur ses toiles ? Résultant de son inquiétude qui exprime plutÍ´t des envolées vers le rêve, la liberté et même vers la danse. Sur des rythmes déchaÍ®nés, elle improvise donnant au visiteur le temps de voir, de lire, de comprendre ou d’imaginer Í  sa manière le fond d’une idée, d’un moment. Héla Sarraj B’chir chante encore et encore par palette interposée sa vie et ses visions intérieures.



B.L.