Exposition « Now and Then » de Tarak Fakhfakh à la galerie Essaadi à Carthage Hannibal

Le quotidien dans toute sa splendeur

Exposition « Now and Then » de Tarak Fakhfakh Í  la galerie Essaadi Í  Carthage Hannibal

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Le quotidien dans toute sa splendeur

Après la période de confinement, dÍ», comme on le sait, Í  la pandémie du Corona virus (Covid-19), la galerie d’Art Essaadi Í  Carthage Hannibal a rouvert le 6 juin pour accueillir et jusqu’au 28 du même mois l’exposition de l’artiste plasticien tunisien Tarak Fakhfakh qu’il intitule : « Now and Then. »

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Cet artiste, qui a vécu plusieurs années en Amérique du Nord (Canada et USA) et depuis qu’il a retrouvé la Tunisie quelques années auparavant, peint encore et toujours cette Tunisie. Ainsi, et Í  travers pas moins de 28 tableaux Í  l’acrylique, le peintre met en évidence les mouvements de la rue avec ses bruits, ses couleurs, ses lumières et ses personnages. Une belle déambulation pour prendre sur le vif des scènes o͹ figurent toujours des gens typiques.

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Et mieux encore, Tarak Fakhfakh s’attache au moindre détail qui devient parfois le titre de l’œuvre. Sa peinture semble traditionnelle, mais surprend par ses aspects modernistes au niveau de la représentation. L’attachement aux détails du quotidien se dégage et se fait ressentir par des éclats de lumière. Et qu’elle soit vieille ou moderne, la ville grouille de gens, de personnages et d’aspects d’hier et d’aujourd’hui qui en font la spécificité.

Le plasticien rend-il hommage Í  des figures de tout temps qui sont restées attachées Í  leur authenticité ? La vie en ville. Tel est le sujet qui prévaut Í  travers les toiles exposées. On replonge dans des ambiances qui sont communes et qui nous sont siennes. Cela se passe dans l’une ou l’autre de nos villes, Í  Djerba ou Í  Kairouan, comme le suggère le peintre par son travail.

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Cela va du jeu de cartes « Chkobba », Í  la « Kachabia », l’habit traditionnel par excellence, en passant par la « Gouffa » (Le couffin), la « Karrita » (Charrette), aux Souks, Í  « Kbar El Houma » (Les sages du quartier) et Í  plusieurs autres détails captivants et beaux, Tarak Fakhfakh reste fidèle au pays et Í  ses détails qui le construisent et l’éternisent.

Une exposition qui fait la différence et qui suscite l’intérêt par sa simplicité Í  lire au second degré. Le détour est souhaitable.



B.L.