La Tunisie triplement représentée au festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand

Le cinéma tunisien marque une nouvelle fois sa présence dans les grands festivals Í  travers le monde. A cet effet, trois films tunisiens ont ét�



La Tunisie triplement représentée au festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand

Le souffle créateur de nos jeunes cinéastes
Le cinéma tunisien marque une nouvelle fois sa présence dans les grands festivals Í  travers le monde. A cet effet, trois films tunisiens ont été sélectionnés par le festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand dans sa 41 è édition qui aura lieu du 1er au 9 février 2019. Ce festival est d’ailleurs considéré comme le « Cannes du court. »
En compétition officielle internationale figure : « Ikhwen » (Brotherhood) de Meryam Joobeur, une fiction de 24 minutes coproduite avec le Canada et le Qatar. Elle raconte l’histoire d’un berger endurci qui vit dans la campagne tunisienne avec sa femme et ses deux fils. Un jour, son fils aÍ®né Malik rentre d’un long voyage accompagné d’une mystérieuse nouvelle épouse. Entre le père et le fils, la tension va monter jusqu’Í  atteindre son paroxysme.

Et dans la section : « Regards d’Afrique », Kaouther Ben Hénia a été sélectionnée avec son tout nouveau court-métrage de fiction : « Les pastèques du Cheikh. » Coproduit avec la France et d’une durée de 22 minutes, ce film narre l’histoire de Cheikh Taher, un Imam pieux et respecté. Il accepte de prier sur la dépouille d’une femme qu’il ne connait pas. Mais son acte de piété s’avère le péché de trop qui précipitera la spoliation de son pouvoir par Hamid son jeune sous-fifre machiavélique et ambitieux.

Le second film tunisien sélectionné dans cette section est : « Blue bird » (L’oiseau bleu) de Rafik Omrani et Suba Sivakumaran, du Sri Lanka. Il a fait partie des quatre films en coréalisation dans le cadre de Tunisia Factory 2018 qui avait ouvert la Quinzaine des Réalisateurs, la section parallèle du festival de Cannes.

« Blue bird », c’est une nuit Í  « L’oiseau bleu », un célèbre restaurant en bord de mer dans la banlieue nord de Tunis. Des personnages « hauts en couleurs » s’y cÍ´toient. Imen, la propriétaire et son fidèle « Moudir », Férid, le playboy, Tarek, l’intellectuel et Saber, le percussionniste qui attend un coup de fil.

Bon vent les enfants !


B.L.