
Un bracelet connecté, qu’est ce que c’est ?
Et bien il s’agit comme son nom l’indique d’un bracelet connecté Í une application ou Í un ordinateur qui va analyser et stocker les informations de notre activité physique et ce tout au long de la journée.
Les informations et les analyses varient selon les marques et les modèles, mais dans l’ensemble, les bracelets servent Í inciter leurs utilisateurs Í mieux manger, mieux bouger, avoir des nuits tranquilles et un meilleur sommeil.
Comment ça marche ?
On porte le bracelet au poignet toute la journée ainsi il pourra stocker les données de nos mouvements jusqu’au moment o͹ l’on se connecte Í son application soit par bluethooth, soit par la prise casque de son smartphone. Les données sont alors transmises et analysées par l’appli : heures d’inactivités, nombre de pas de la journée, on a aussi la possibilité d’enregistrer les aliments consommés. Il y a même certaines applications qui permettent de scanner directement la code barre des produits alimentaires. Et ce afin de calculer le rapport calories absorbées/calories brulées.
Il existe des modèles qui se portent la nuit pour déchiffrer nos phases de sommeil et nous réveiller au moment opportun. Le bracelet se recharge Í l’aide d’une prise USB et la batterie dure entre 5 et 10 jours selon la marque et le modèle.
A quoi il sert ?
Le bracelet n’est pas lÍ pour nous espionner ou nous punir quand on ne fait pas les 4000 pas souhaités, il est plutÍ´t utile pour nous motiver. Les objectifs que l’on veut atteindre sont insérés par l’utilisateur, donc pas de pression. On peut s’amuser Í vouloir les attendre ou même les dépasser jour après jour.
Le bracelet connecté sert Í nous alerter en cas d’inactivité mais ne sont en aucun cas des policiers qui vont nous emmener direct Í la case prison si on n’atteint pas nos objectifs ou si on succombe Í quelques excès.
Test du Nike Fuelband SE, le bracelet le plus sportif
Pour rappel, le Nike FuelBand SE est le second modèle de bracelet connecté de Nike. Il sort pour la première fois en France, et veut motiver les plus récalcitrants Í l’exercice Í être plus actifs. C’est un petit coach sportif en somme.
Pour remplir ce rÍ´le de coach, le bracelet n’est pas vendu seul (comme une simple montre) mais est présenté dans un coffret accompagné d’un kit de personnalisation (permettant notamment de l’élargir jusqu’Í 1,6 cm grace Í des modules complémentaires) ainsi que d’un cable USB permettant de la connecter Í un ordinateur.
Le bracelet, une fois livré, est inactif. Il faudra le brancher Í un ordinateur, avant de pouvoir l’utiliser. Mais avant toute chose, un logiciel est disponible sur le site Nike+. Après l’avoir téléchargé, l’utilisateur est invité Í connecter son bracelet Í l’ordinateur pour installer ce logiciel. Il lui est ensuite demandé de créer un compte Nike+ et de le relier Í son compte Facebook notamment.
L’utilisateur doit ensuite entrer une rapide description physique (age, sexe, taille, poids) ainsi que des informations permettant de personnaliser son bracelet, en fonction du poignet sur lequel il est porté notamment.
Il faudra aussi préciser un créneau horaire journalier, correspondant Í la période d’activité de l’utilisateur afin que le bracelet active son calcul durant cette période. Un mode 24 heures peut aussi être choisi, pour les plus motivés et les plus actifs ! Le bracelet calculera alors l’évolution des performances de l’utilisateur tout au long de la journée et se réinitialisera automatiquement pendant la nuit.
Après avoir complété ces informations, disons… contextuelles, il faut finalement que l’utilisateur fixe ses objectifs. Une jauge lui est alors présentée, afin qu’il puisse placer son curseur au niveau recherché. Pour faciliter la mise en place de ce curseur, Nike a pensé Í présenter Í ses utilisateurs la répartition de l’activité (en pourcentage) des membres lui ressemblant (femmes de moins de 30 ans par exemple) sur la jauge.
La synchronisation des informations prend seulement quelques minutes. Après tout ça, l’expérience d’utilisation peut commencer !
Grace Í son affichage luminescent, le bracelet, une fois porté, présente Í tout moment de la journée l’évolution de l’utilisateur. Ce dernier peut ainsi, en appuyant sur le bouton unique de son FuelBand SE, consulter le nombre de pas qu’il aura réalisés. Un autre clic et il peut consulter le niveau de Fuel dépensé (le Fuel étant l’unité de mesure inventée par Nike pour faciliter la comparaison de l’activité entre ses membres). Encore un clic et le bracelet affiche le nombre de calories brulées par son porteur depuis le début de sa journée. Un double clic, et le Fuel Band donne l’heure (quand même).
Pour le reste et pour ceux qui ne disposent pas d’un iPhone surtout, il faudra reconnecter le bracelet Í un ordinateur. Pourquoi un iPhone ? Parce que Nike et Apple ont travaillé en commun pour mettre au point une application permettant d’étendre l’expérience depuis le smartphone d’Apple.
Accessoires :
Pour ceux qui ne possèdent pas un iPhone donc, ou qui n’auraient tout simplement pas envie de télécharger l’application Nike+ FuelBand, il faudra donc connecter le bracelet Í un ordinateur.
Il leur est alors possible d’accéder Í leur tableau de bord. Ce dernier présente l’évolution de leur score sur différentes échelles : une journée, une semaine, un mois ou même une année. Il définit aussi leur niveau d’activité Í des moments clé et présente l’heure Í laquelle leur objectif journalier aura été atteint.
Une autre information permet finalement de connaͮtre sa performance moyenne.
Les utilisateurs sont invités Í chaque moment Í partager leurs résultats avec leurs amis sur Facebook ou encore Twitter.
Nike pousse en ce sens l’expérience collaborative et la motivation de ses membres en leur proposant de se challenger seul ou Í plusieurs, et de fixer chaque jour de nouveaux objectifs pour tenter de gagner des trophées honorifiques rattachés Í leur compte et Í leur performance.
Ces trophées peuvent aussi être remportés Í plusieurs, lorsque les membres Nike Fuel Band choisissent de former des groupes de « travail ».
A tout moment, les utilisateurs du bracelet peuvent modifier leur profil, leurs objectifs et leur liste d’amis en passant par leur ordinateur, après y avoir connecté leur bracelet, ou par l’application Nike + FuelBand.
Conclusion :
CÍ´té design, tout les goÍ»ts sont dans la nature, mais si le Nike FuelBand SE peut ressembler Í un pneu (si, si, regardez bien !), son affichage luminescent lui fait clairement gagner des points par rapport Í son concurrent direct, le FitBit Force.
Le fait de disposer d’un écran, contrairement au Jawbone UP24 par exemple, est clairement un avantage qui permet d’améliorer l’expérience et de la rendre réellement ludique. Noël approche, pourquoi ne pas demander Í une bonne ame de vous le déposer au pied du sapin ? On dit bonne ame parce qu’un tel bracelet coÍ»te tout de même 139 euros. Mais Í ce prix la, vous pourrez savoir Í tout moment combien de pas vous avez effectué depuis le début de la journée et serez fier d’atteindre vos objectifs (oui, parce que le Nike FuelBand SE clignote quand ça arrive…).
Prix : 139 €.
Test du Jawbone UP, le plus mythique
Le Jawbone Up se présente comme un simple bracelet qui cache un petit bouton Í son extrémité. Un appui sur ce dernier celui-ci allume un petit soleil et active le suivi de la journée. L'allumage d'une lune indique le suivi de sa nuit. On passe d’un type de suivi Í l’autre par une pression longue sur cet unique bouton. C’est pratiquement la seule manipulation que demande le Up.
Il s'étire en longueur pour se placer facilement autour du poignet puis reprend sa forme initiale. Une fois en place, ses 22 grammes se font facilement oublier. Son épaisseur de 8 mm abrite un accéléromètre, un vibreur ainsi qu’une batterie (10 jours d'autonomie et 80 minutes de charge).
À l’autre extrémité du UP, une prise jack, dissimulée sous un capuchon, sert Í synchroniser les données via la prise femelle d’un mobile.
Le petit plus du UP, c’est sa fonction vibration. Alors que le One de Fitbit se contente de vibrer Í l’heure souhaitée pour tenter de nous réveiller, le Up utilise une fonction bien connue chez Innovative Sleep Solution. Elle consiste Í nous réveiller lors d’une de nos phases de réveil. Ce réveil est déterminé par l’utilisateur dans une fourchette de temps qui va jusqu’Í 30 min. Par exemple, si l’on décide de se réveiller Í 6h30 dans une fourchette de 30 min, le UP nous réveillera entre 6 h et 6h30, au moment d'une phase propice au réveil. Le Jawbone UP se met alors Í vibrer plusieurs fois et peut être arrêté d'une simple pression sur son bouton. Le résultat est globalement convaincant, Í condition de ne pas être de ces dormeurs qui ne se réveillent que sous des volées de coups.
Nous avons noté que le vibreur était légèrement bruyant en raison d'un jeu sur le bouton qui vibre Í son tour. Cela peut être gênant quand on partage son lit avec quelqu'un qui est sensible aux bruits.
Contrepartie de sa discrétion, on risque d'oublier de passer le UP en mode sommeil, avec pour conséquence la panne de réveil. Sur ce point, le Fitbit One a l’avantage de ne pas se faire oublier puisqu’il faut d’abord le glisser dans un bracelet de nuit. Une manipulation supplémentaire qui permet d’éviter l’oubli du passage en mode sommeil.
Autre inconvénient, la surface en gomme s'accroche parfois aux vêtements. Il suffit d’enlever une veste pour que le UP s’agrippe Í la manche et s'y coince, voire tombe au sol. Nous avons vécu cette expérience.
Venons-en Í la fonction première d’un capteur d’activité : motiver le porteur et le rendre moins sédentaire. Sur ce point, le UP innove brillamment... mais ne réussit pas complètement.
On aime la fonction d'alerte d’inactivité. Quand elle est activée, le bracelet émet un signal vibrant en fonction du temps défini par l'utilisateur. Toutes les 15 minutes (temps par défaut), si l’on ne bouge pas et jusqu'Í 2 heures par tranche de 15 min. Au final, cette fonction est un vrai plus pour contrer les activités sédentaires chronophages et passives qui nous font perdre la notion du temps.
En revanche, contrairement au FuelBand de Nike, le Up n'offre aucun repère de mesure d'activité. Il est impératif de passer par la connexion Í un mobile pour récupérer les mesures. Aucune LED, aucun afficheur ne donne une idée de la progression journalière. Impossible de savoir si l'on approche de l'objectif que l'on s'est fixé.
Ce facteur est d’autant plus problématique que, contrairement aux autres capteurs d’activités, le Jawbone UP est inutilisable sans téléphone. Par ailleurs, il ne fonctionne pas avec tous les smartphones, notamment le HTC One X. Pour le test, nous avons utilisé un iPod Touch 5.
Accessoires du UP
La configuration du bracelet et le suivi des données physiologiques passent par l’écran du smartphone. La page d’accueil affiche le résultat du suivi des journées et des nuits de façon générale. Pour plus de détails, il suffit d’appuyer sur le graphique de son choix. Ainsi, pour une journée d’activité, on obtient le pourcentage de l’objectif atteint ou le repos le plus long. Le graphique symbolise l’évolution de l’activité tout au long de la journée. En suivi de nuit, le principe est le même, avec cette fois-ci des informations sur le temps de sommeil léger et de sommeil profond, avec le détail tout au long de la nuit grace au graphique.
On regrette de ne pas pouvoir visualiser le compte rendu d'activité sur un ordinateur ; chose possible chez bien des concurrents.
Comme Fitbit, Jawbone intègre le suivi de l'alimentation au sein de l’interface. En mêlant ce suivi alimentaire Í la partie "Tendances" de l’application, il est possible de mettre valeur des recoupements intéressants, comme l'évolution du poids par rapport Í la consommation de sucre.
Autre avantage de l’interface Up, la fonction "Trouver des apps" permet par exemple Í Jawbone de récupérer le poids mesuré dans les pesées réalisées avec les balances Withings. Hélas, ce transfert ne récupère pas les données importantes comme le taux de masse grasse.
L’aspect social est bien entendu présent, avec la possibilité d’envoyer des données physiologiques sur internet. Il existe même une section "Equipe" de l’application qui met en relation entre eux les utilisateurs du UP qui le souhaiteraient.
Conclusion :
À la fois surprenant et décevant, le Jawbone UP n'en demeure pas moins un capteur d’activité intéressant. Si l’on connaÍ®t ses faiblesses et qu’on les accepte, il est un précieux compagnon santé. Il arrive cependant un peu tard en France et sa connexion par prise jack fait sourire quand Nike, son principal concurrent, arrive avec un produit plus abouti. Au final, le UP reste intéressant pour ses alertes d’inactivité par vibration, ou encore le réveil en fin de cycle de sommeil profond.
Prix : 129 €.