Exposition de Nabil Dridi Í  la Galerie Saladin Bienvenue dans la citée rêvée

Sous le thème de « La cité rêvée 2 », le plasticien tunisien vivant et travaillant Í  Paris Nabil Dridi expose Í  la galerie Saladin, Í  S

Exposition de Nabil Dridi Í  la Galerie Saladin Bienvenue dans la citée rêvée

Sous le thème de « La cité rêvée 2 », le plasticien tunisien vivant et travaillant Í  Paris Nabil Dridi expose Í  la galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd, jusqu’au 31 janvier seize tableaux Í  l’acrylique. Un monde différent.

Cet artiste revient Í  cette galerie pour y proposer une suite logique, dirions-nous, de sa première exposition tenue quelques années auparavant. La cité dans tous ses états est comme prise d’assaut par le peintre rêveur. Il nous surprend par ses visions oniriques et parfois même pas trop belles Í  voir. Car le panorama des toits des maisons représente également une composition de cranes humains. Une scène horrible et une vision pessimiste de l’artiste. Une citée imaginée ? Rêvée ? Les pérégrinations de Nabil Dridi donnent Í  voir sa vision du monde d’aujourd’hui et peut-être bien de la Tunisie qui traverse depuis la révolution un parcours en dents de scie et pas du tout enviable.

Notre plasticien, par contre et en sous-titrant son exposition par « SVP, dessinez-moi un enfant » va tout droit au but pour marquer la déshumanisation des êtres humains. Cette phrase est empruntée de l’œuvre de Saint-Exupéry « Le Petit Prince » qui demande Í  l’aviateur réparant son avion tombé au Sahara  de lui dessiner un mouton. On pourrait lire la peinture de Nabil Dridi sur plusieurs niveaux, tout comme le roman « Le Petit Prince » destiné aux petits et aux grands. Et ce qui surprend chez l’artiste plasticien, ce sont les formes géométriques occupent presque toute la surface des tableaux. C’est un jonglage entre les formes rectilignes, croisées et circulaires ou arrondies. La cité est « Í  fleur de peau » comme le suggère le titre d’une œuvre. 

D’un autre cÍ´té, la femme et le couple sont mis en évidence. Mais la femme est une sirène, selon la vision du plasticien. Elle enivre par sa beauté et donne Í  rêver. Les personnages et les formes que peint Nabil Dridi donnent Í  réfléchir, plaisent et provoquent de multiples réactions chez le visiteur. Une exposition Í  ne pas négliger.

B.L.