
La 31è Foire internationale du livre de Tunis, qui se tient au Centre des expositions du Kram depuis le 27 mars et jusqu’au 5 avril, revient après l’eclipse de l’année dernière.
« Jetsetmagazine » a été sur les lieux.
Ces derniers, très éloignés de la capitale, demeurent le grand obstacle qui n’incite pas du tout Í s’y déplacer. Si bien que si on y arrive, on jure par tous les auteurs célèbres de ne plus y revenir, malgré un amour inconditionnel qui nous tient Í l’univers du livre. Pourquoi ? Parce que les gens non motorisés, souffrent le martyre pour atteindre l’ « Eldorado. » Il faudra prendre, au moins, deux moyens de transport public, Í savoir : le métro et le TGM. Et ce n’est toujours pas suffisant ! Car, en descendant du TGM Í la station de l’Aéroport, il reste encore Í effectuer un kilomètre et demi de marche, ou bien Í prendre un taxi. Mais « nos » taximen sont toujours récalcitrants et refusent de faire une petite course ! La solution de la marche restera donc la seule pour gagner le dÍ´me vert. Et Í l’intérieur, et n’eÍ»t été la présence d’une cafétéria, il n’existe point de lieu de repos pour le public ! Un vrai calvaire !
En y arrivant, fatigués d’avoir trop marché, on accourt vers le premier banc dans l’espace précédant l’entrée, pour reprendre forme et être prêt pour la visite. Le retour de la foire du livre est donc remarqué avec une belle affluence du public et une participation massive comprenat 19 pays et 692 éditeurs. La Tunisie détient la part belle avec 100 éditeurs. Les titres exposés sont de l’ordre de 113500. Le Maroc est l’invité d’honneur de cette nouvelle édition. De plus, la direction de la foire du livre et les éditeurs organisent une multitude de rencontres quotidiennes englobant les dédicaces des livres par leurs auteurs, des conférences et des colloques. Bref, la création littéraire est « dans tous ses états » Í l’occasion de ce rendez-vous international qui permet de rencontrer Í Tunis des auteurs célèbres tunisiens, arabes et étrangers.
Les stands les plus prisés et courus, sont ceux qui affichent des remises exceptionnelles, comme le stand « Ecolivres. » Sur d’autres stands arabophones, qui sont les plus nombreux, l’affluence est remarquée avec la présence de visiteurs jeunes et moins jeunes. Les autres stands réservés Í la littérature enfantine et aux livres parascolaires, sont littéralement envahis par les parents et leurs enfants. Une randonnée fatigante, mais instructive, qui donne l’eau Í la bouche pour acheter des livres avec des remises affichées. Et si le slogan affiché sur l’une des allées de l’espace de la foire dit : « La lecture est morte, vive le livre ! » Ce n’est lÍ qu’une boutade, pour affirmer que le livre résistera Í toutes les nouvelles inventions technologiques. Il suffit que les lecteurs ne soient pas ceux qui attendent la foire du livre !
B.L.