
Alors qu’elle était d’abord uniquement destinée au Moyen-Orient, l’Aston Martin Lagonda se préparait Í Genève pour satisfaire également quelques européens privilégiés en dépit de son prix extravagant.
Basée sur la plateforme VH qui a servi Í une autre voiture exclusive, la Vulcain, la Lagonda Taraf a été conçue comme un objet de haute couture, très exclusif, Í commencer par sa carrosserie en fibres de carbone. Sous l'immense capot rugit le V12 maison dans sa version vue sur la Rapide S, fort de 550 ch pour propulser l'ensemble jusqu'Í plus de 320 km/h.
La silhouette est Í la fois statutaire et distinguée, renouvelant avec brio certains codes stylistiques de la marque. Le clin d’oeil Í l’ancêtre dessinée par William Towns en 1976 est évident et cette auto se démarque suffisamment du reste de la gamme Aston Martin pour mériter et honorer avec panache le blason Lagonda. Le traitement de l’intérieur se rapproche de ce que l’on connait chez les productions de Gaydon, avec un grand raffinement dans le choix des matériaux. Le luxe et l’exclusivité sont bien présents et chaque élément de cette auto pourra d’ailleurs être personnalisable via le département Q du constructeur.
Crise ou pas crise, dans le monde des milliardaires, la question ne semble pas déranger.Il faut quand même la bagatelle d’un million d’euros, pour oser prétendre acheter une Lagonda Taraf.