
Le film "Where Do We Go Now ?", («O͹ allons-nous maintenant ?"), le seul long métrage d’un pays arabe en sélection officielle au Festival de Cannes sera produit par Tarak Ben Ammar
Le producteur tunisien Tarak Ben Ammar félicite la réalisatrice libanaise Nadine Labaki pour la sélection de son film "Where Do We Go Now" au prochain Festival de Cannes dans la section « Un Certain Regard ».
Le film de N. Labaki - très attendu depuis celui de ses débuts, "Caramel", est le seul film arabe dans la sélection officielle du prestigieux Festival.
Tarak Ben Ammar coproduit le film, avec Les Films des Tournelles, de Pathé et United Artistic Group.
Le film "Where Do We Go Now", dont l’action se situe dans un endroit isolé, quelque part au Liban, suit un groupe de femmes, chrétiennes et musulmanes, qui se réunissent pour empêcher le déclenchement de la violence et les conflits sectaires dans leur village natal.
"Je suis ravi que le très beau film de Nadine a été sélectionné par le Festival de Cannes», explique Tarak Ben Ammar. «Il est essentiel que le public ait la possibilité d’entrer en contact avec la culture arabe Í travers ce genre d’histoires, surtout quand la région passe par des profonds changements politiques et sociaux. Le message du film sur la nécessité de l'harmonie et de l’entraide entre chrétiens et musulmans ne pouvait être que plus opportun et utile Í notre monde tel que nous le vivons d'aujourd'hui. "
Le film est le dernier signal clair de l'engagement de Tarak Ben Ammar dans le cinéma arabe. Le producteur est actuellement en postproduction du long-métrage "Black Gold », une épopée de 55 millions de dollars, réalisée par le célèbre cinéaste Jean-Jacques Annaud. Le film raconte l'histoire de la rivalité entre deux émirs d'Arabie, dans les années 30, quand le pétrole est découvert dans la région et l'ascension d'un jeune leader dynamique qui parvient Í unir les tribus des différentes principautés du désert.
Au casting figurent Antonio Banderas, Tahar Rahim, Mark Strong, Freida Pinto, Riz Ahmed et Liya Kebede.
"Black Gold" qui a été tourné pendant cinq mois en Tunisie, a nécessité l’apport de nombreux Tunisiens (techniciens, acteurs, figurants etc.).
Tourné également pendant quatre semaines au Qatar, « Black Gold » est ainsi le premier grand film international Í être tourné dans ce pays. Le Doha Film Institute coproduit ce film qui fera date dans l’histoire de la région – comme l’a été, en son temps, « Lawrence d’Arabie » de David Lean.
Warner Bros et Universal Pictures International distribueront le film Í travers le monde sur une base multi-territoriale Í la fin de 2011. Ce qui constitue un véritable exploit - sans précédent - pour un film sur le monde arabe. (et tourné dans deux pays arabes).
"Nous n'avons pas encore de réponse définitive Í cette question de savoir si le pétrole est un don ou bien une malédiction - plus de 70 ans après sa découverte dans le monde arabe", explique Tarak Ben Ammar. "C'est exactement la question que nous posons dans "Black Gold" et aussi pourquoi les événements de cette année dans le monde arabe ont fait de ce film l’évènement de l’heure. Le fait que Doha Film Institute soit un partenaire et coproducteur de « Black gold », un film rempli de héros arabes et d’histoires du monde arabe portés Í l'échelle internationale, illustre Í merveille de la façon dont les choses évoluent et continueront de changer pour le mieux dans les mois et les années Í venir. "
En 2010, Quinta Communications, la société phare de Tarak Ben Ammar, coproduit deux longs métrages d'envergure et portant sur le monde arabe : «Hors la loi» de Rachid Bouchareb, et dont le sujet est la lutte algérienne pour se libérer du colonialisme français. Nominé aux Oscars, ce film (tunisien) a été projeté en première mondiale en compétition au dernier Festival de Cannes.
Quinta Communications a également coproduit "Miral", de Julian Schnabel, d’après le récit autobiographique de Rula Jebreal. Cette journaliste palestinienne a été élevée Í « Dar El Tifl », l'orphelinat de Hend Husseini, créé Í la suite de la partition de la Palestine et la création de l'Etat d'Israël en 1948. Le film a été projeté en première mondiale en 2010, en compétition au Festival de Venise.
En début de 2011, Tarak Ben Ammar a annoncé qu’il va produire un long métrage dédié Í la vie et au sacrifice de Mohamed Bouazizi, figure emblématique de la Révolution tunisienne en cours. Quand il s'est immolé par le feu pour protester contre le chÍ´mage et le manque de libertés en Tunisie, ce marchand ambulant a déclenché une série d'événements qui ont conduit et qui conduisent encore Í la révolution dans plusieurs pays arabes.