Yachts partagés, villas et voitures de luxe échangées : les riches se mettent aussi au Share Concept !

Le covoiturage en Maserati, l’échange de palaces, la colocation de jet privé… Pour les riches, l’heure n’est plus au tapage, mais au partage

Yachts partagés, villas et voitures de luxe échangées : les riches se mettent aussi au Share Concept !

Le covoiturage en Maserati, l’échange de palaces, la colocation de jet privé… Pour les riches, l’heure n’est plus au tapage, mais au partage. Le collaboratif ? C’est le nouveau luxe !
Cette idée montante du « partage » privilégie l’usage plutÍ´t que la propriété et cela révèle une vraie préoccupation économique : comment dépenser moins en mutualisant nos biens”Š? Mais il témoigne aussi d’une réelle envie de convivialité…

C’est sans doute cet aspect ‘’sympa’’, qui séduit de plus en plus la population qui n’a pas de soucis d’argent mais qui est en manque d’affection : les vrais riches. Car ces derniers se montrent tout aussi attirés que la classe moyenne par l’idée de partager. « Plus c’est share, mieux c’est”Š! » c’est la nouvelle devise de toutes sortes de plateformes qui revendiquent le concept de « luxe collaboratif ».

La start-up lecollecttionist.com.fr offre Í  des membres triés sur le volet, des villas privées haut de gamme comme le chalet de Richard Branson Í  Verbier. Il faut y justifier ses raisons de louer : l’enterrement de vie de jeunes filles ou de garçon susceptible de virer au cauchemar est systématiquement écarté, mais l’anniversaire, le mariage ou les fiançailles élégantes sont les bienvenus. De œuvres architecturales Í  Deauville, Saint-Barth ou Saint-Tropez. Le site offre aussi un service de conciergerie de luxe (chef, bateau, hélico and co). Les étrangers fortunés adorent ce sentiment d’être chez quelqu’un… surtout quand ce quelqu’un est une star”Š! 

Un peu plus abordable, le site onefinestay.com propose, lui, de « vivre comme des locaux » Í  Londres, Paris, New York ou L.A. Mais des locaux qui habiteraient les plus beaux quartiers de ces villes”Š! Le chic du moment est d’ailleurs d’être «”ŠhÍ´te » sur le site !

Les very Rich comprennent la nécessité de moins polluer la planète. Ils ont également leurs réseaux pour rentabiliser la Ferrarri qui dort au garage ou le yacht qui est juste allé Í  Saint-Trop quatre jours cet été. Sur cojetage.fr, il est donc désormais possible de voyager en Maserati entre Lugano et Bale pour 600 euros. Une affaire pour soi comme pour la couche d’ozone ! Le Toys Club permet, de son cÍ´té, contre une cotisation qui peut aller jusqu’Í  27”Š500 euros, de rouler régulièrement en voiture de luxe, sans les ennuis qu’on peut rencontrer quand on possède ce type d’engins capricieux. 

Le jeune site shareboat.fr propose, quant Í  lui, de louer entre soi de beaux bateaux, soigneusement sélectionnés en des lieux évocateurs de régates smart (Arcachon, La Baule, La Rochelle…). L’« entre-soi », c’est d’ailleurs le maÍ®tre mot de la branche dorée du collaboratif : on veut bien « renforcer le lien social », comme disent les sociologues, mais avec ses pairs, de préférence…

Des vide-dressings organisés par Victoria Beckham ? Oui c’est bien réel.  Cette dernière a effectivement vidé ses placards pour une bonne œuvre sur theoutnet.com cet automne… Et ce n’est peut-être qu’un début”Š! Selon une étude publiée l’été dernier par Xerfi Precepta, le marché de la seconde main, de la location, voire de l’échange d’articles de luxe est en effet en plein essor.  Dévalorisante il y a encore quelques années, cette pratique est désormais. Emprunter une parure pouvait sembler cheep pour les précédentes générations. Louer une robe de soirée cestmarobe.com est au contraire perçu aujourd’hui comme très moderne. Il n’y a qu’Í  voir les somptueux sites Collector Square, Instant Luxe ou Portero Luxury (maroquinerie, bijoux, haute horlogerie d’occasion ou vintage) pour comprendre le chic est décidément devenu collaboratif…