« Médina Jazz » au Club Tahar Haddad

La musique de toutes les générations.

« Médina Jazz » au Club Tahar Haddad

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La musique de toutes les générations


La seconde édition du festival « Médina Jazz » a eu lieu du 18 au 22 février au Club culturel Tahar Haddad. Des concerts, mais aussi une exposition ont constitué le programme de cette manifestation o͹ avaient participé des formations tunisiennes de Jazz. Il s’agissait de celles d’Omar Elouer, Hamza Zeramdini, Imen Khayati, Imen Mehrzi et Faouzi Chekili. Un public assez nombreux a suivi les différents concerts, pas trop longs, certes, mais qui avaient charmé un auditoire averti, voire des plus mélomanes. Le Club Tahar Haddad était « envahi » par les expressions Jazzy. Le hall des expositions accueillait sur ses cimaises les travaux de dix artistes tunisiens qui s’étaient inspirés du Jazz et d’autres musiques connexes pour réaliser leurs œuvres respectives.


Yousra Chouchane, au pastel sur papier, et avec des titres en anglais renvoyant Í  ceux de chansons célèbres y a évoqué : « The string of life »,                    « Feelings », « Travel through music », « The spring of hopes » et « Reflections. » Yosser Halloul, de son cÍ´té et au dessin, sanguine et sépia, y a rendu hommage Í  Nina Simone avec : « I put a spell on you », « Feeling good », « You’ve got to learn » et « It’s a new day, it’s a new life. » Une immersion immédiate dans le monde du Jazz et du Blues sans pour autant en avoir. Les spectacles ont été suivis avec beaucoup d’enthousiasme et de bonheur. Le Jazz imposait un silence profond pour faire vibrer les colonnes du Club et emporter ses auditeurs sous d’autres cieux. Les talents étaient éclatés et les jeunes musiciens faisaient valoir leur savoir-faire du cÍ´té du jeu et des voix, mais aussi de celui des improvisations.


La soirée de clÍ´ture assurée par Faouzi Chekili, qu’on n’a plus revu depuis belle lurette, était l’occasion de découvrir son « Faouzi Chekili Family Project. » Un projet musical o͹ il était entouré de ses progénitures Selma Chekili au piano et Í  la voix et Mehdi Chekili, Í  la contrebasse. Il y’avait également Amine El Aidi, Í  la batterie. Un quartet dédiée Í  la jeunesse o͹ chacun des musiciens jouait Í  son aise et faisait valoir ses prouesses. Le public applaudissait Í  la fin de chaque morceau et il en redemandait au terme de ce concert.

 


B.L.