Les journées se raccourcissent, l’automne à pointé le bout de son nez et l’envie de regarder de séries sous la couette nous charme de plus en plus.
Le mois d’octobre va être renversant avec une avalanche de nouveaux programmes.
Clueless (1er octobre)
La superstar du lycée Cher (Alicia Silverstone) n'a qu'une obsession : trouver des petits copains à ses amies. Moderne adaptation du roman Emma de Jane Austen où l'on suit le quotidien de ces gosses de riches d'un quartier huppé de Beverly Hills, Clueless reste l'un des teen-movies culte des années 90 qui a fortement inspiré ceux de la décennie suivante, Mean Girls en tête.
Les Noces funèbres (1er octobre)
Dans la lignée de L'Étrange Noël de Monsieur Jack, le dessin animé Les Noces funèbres, réalisé par Tim Burton et Mike Johnson, raconte l'histoire d'un jeune homme marié par erreur à une jeune femme morte, Emily. Celle-ci entraîne son nouvel époux Victor dans le monde des morts et tente par tous les moyens de légitimer cette union. Ce conte macabre est inspiré de la légende de la Mariée morte remontant au XVIème siècle. De quoi entrer, en douceur, dans la saison d'Halloween.
Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street (1er octobre)
Maligne acolyte du barbier sanguinaire Sweeney Todd (Johnny Depp), Nellie Lovett a la judicieuse idée de transformer les victimes de son voisin du dessus en chair à pâté pour relancer son business. Rêvant d'une vie bourgeoise loin des rues enfumées de Londres, la commerçante, multipliant les ventes de ses tourtes à la viande humaine, est prête à tous les mensonges pour garder Sweeney près d'elle... Pour son cinquième film tourné avec Tim Burton, qui est l'adaptation d'une comédie musicale de 1979, Helena Bonham Carter a pris des cours de chant et de cuisine pour pouvoir confectionner ses fameuses tourtes.
Bande de filles (1er octobre)
Bande de filles, c’est l’histoire d’un groupe de copines qui grandit dans la banlieue parisienne des années 2000, traînent à Châtelet-les-Halles, se battent, découvrent l’amour, le sexisme, le racisme et surtout qui s’aiment et se soutiennent. Avec son troisième film, Céline Sciamma a dressé un portait plus que touchant des jeunes banlieusardes de notre époque et capté avec une rare justesse ce mélange d’énergie, de colère et de désir qui traverse une bande de filles de cet âge.
Emily in Paris (2 octobre)
Une jeune Américaine (Lily Collins) débarque à Paris pour dépoussiérer une agence de marketing et vivre la vie de ses rêves. Nouvelles rencontres, nouveau job et nouvelle ville, Emily devra grandir vitesse grand V et apprendre à jongler entre son boulot et sa vie personnelle. Pourquoi on attend cette série impatiemment ? Pour le duo gagnant Darren Star et Patricia Field, respectivement réalisateur et costumière de Sex and The City. Mais aussi pour la prestation de Lily Collins qui nous avait déjà envoûté dans Tolkien et Love, Rosie. Enfin, parce qu’on ne se lasse pas de la beauté de Paris.
David Attenborough : une vie sur notre planète (4 octobre)
Voix des plus beaux documentaires écologiques de notre époque, le journaliste et naturaliste de la BBC David Attenborough méritait bien un documentaire dédié à son immense carrière au service de la vie sur la Terre. Produit par Silverback Films et WWF, ce documentaire unique retrace le parcours de cet explorateur bienveillant qui, pendant plus de 90 ans, a sillonné le monde dans sa globalité pour nous le raconter. Tout en mettant l'accent sur les grands défis modernes pour protéger la planète, ce sublime film offre un véritable message d'espoir aux prochaines générations.
The Haunting of Bly Manor (9 octobre)
On tient notre série d'Halloween. Le créateur de The Haunting of Hill House Mike Flanagan a concocté un nouveau petit bijou d'horreur, inspiré de plusieurs histoires surnaturelles emblématiques d'Henry James. On pousse fébrilement les portes de ce manoir anglais où une gouvernante américaine inexpérimentée est engagée pour s'occuper de deux orphelins, entourés de plusieurs énergumènes un peu louches. Décor gothique, sombres secrets, mauvais esprits… Le cocktail parfait pour une soirée frissons de saison.
La Passion Van Gogh (11 octobre)
De Minnelli à Pialat en passant par Schnabel, le mythe Van Gogh a souvent inspiré les réalisateurs. Il faut dire que la vie et la personnalité complexe et torturée de l’artiste néerlandais est une toile de fond idéale pour le cinéma. En 2017, Dorota Kobiela et Hugh Welchman composent à quatre mains un film d'animation autour de la figure du peintre, La Passion Van Gogh, entièrement peint à la main par 91 artistes. Une prouesse technique incroyable qui donne vie à près de 130 toiles du maître de l’impressionnisme, dont le film tente ici de percer le mystère en débutant son propos par sa mort énigmatique.
La Révolution (16 octobre)
Et si la Révolution française avait été orchestrée par les nobles ? C’est l’idée ambitieuse d’Aurélien Molas et François Lardenois, les créateurs de la nouvelle série produite par Netflix : La Révolution. Le scénario, écrit par Gaïa Guasti, nous plonge deux ans avant les évènements de la Bastille. En 1987, Joseph Guillotin - qui proposa la guillotine comme mode d’exécution à la française - découvre l’existence d’un nouveau virus : le sang bleu. Cette maladie se propage rapidement dans les couloirs des châteaux, pousse les contaminés à attaquer la population et déclenche un conflit sans précédent.
Rebecca (21 octobre)
Il aura fallu 80 ans pour qu’un cinéaste s’attèle à réaliser un remake du célèbre et oscarisé Rebecca d’Alfred Hitchcock. Pari risqué pour Ben Wheatley que les critiques attendent au tournant pour cette réinterprétation moderne du roman de Daphne du Maurier paru en 1938. Pourtant, la promesse est alléchante : le duo composé de Lily James dans le rôle de Mrs. de Winter et Armie Hammer dans celui de Maxim de Winter semble déjà fonctionner à merveille dans la bande annonce dévoilée par Netflix. Pour fissurer cette union romantique, la sinistre gouvernante Mrs. Danvers, incarnée par une Kristin Scott Thomas austère et menaçante, distille le poison du doute.
Les Dents de la Mer (23 octobre)
Prouesse technique pour l'époque, le film de Steven Spielberg a traumatisé toute une génération de spectateurs, et fait du requin, l'un des grands monstres du cinéma. Une réputation de monstre des mers qui colle encore aujourd'hui, injustement, à la peau des squales. Des notes de musique lancinantes, un suspense ultra efficace… Les Dents de la Mer, malgré son esthétique Seventies un peu vieillie, nous fait toujours et encore trembler.
Coup de Foudre à Notting Hill (23 octobre)
Tout commence par un jus d'orange renversé maladroitement sur un tee-shirt blanc. Mais ce n'est pas n'importe quel tee-shirt blanc, c'est celui d'Anna Scott (Julia Roberts), grande actrice américaine qui se promène incognito dans les rues de Notting Hill. Le maladroit, c'est William Thacker (Hugh Grant), modeste libraire londonien, qui propose à la star de se changer chez lui, dans son appartement situé à quelques pas de là. Elle accepte. Puis, sur le pas de la porte, alors que son chauffeur l'attend devant le domicile de ce charmant inconnu, Anna embrasse William, sans un mot. C'est le début d'une histoire d'amour complexe entre deux mondes que tout opposent.
Inglorious Basterds (23 octobre)
Le cinéaste cinéphage compulsif s'attaque ici à la Seconde Guerre mondiale, pour réaliser un film qu'il portait en lui depuis des années. On y croise Brad Pitt, commandant d'une unité d'élite de juifs américains débarqués en Europe avec la mission de tuer des nazis, Mélanie Laurent, jeune femme juive qui peaufine sa vengeance, après avoir échappé à l'assassinat de toute sa famille, orchestrée par le cruel dirigeant SS Hans Landa (Christoph Waltz) ou encore Diane Kruger, alias Bridget von Hammersmarck, actrice allemande convertie en agent infiltré pour les Alliés. Soit, un concentré de violence, de gags et de quelques invraisemblances historiques, conclu par une scène d'apothéose magnifique où le cinéma apparaît comme l'ange de la vengeance de l'héroïne juive.
Le Jeu de la Dame (30 octobre)
Adapté du roman de 1983 de Walter Tevis, Le Jeu de la Dame (The Queen’s Gambit en VO) fait référence à un coup d’ouverture bien connu des passionnés d’échec. Ou l’histoire incroyable de Beth Harmon, une orpheline surdouée qui va réussir à de devenir la meilleure joueuse d'échecs en pleine Guerre froide. Mais le succès a un prix. Aussi brillante que fragile, la jeune fille vise toujours plus haut et se bat, dans l'ombre, contre son addiction aux tranquillisants. Dans le rôle-titre, une Ana Taylor-Joy troublante et magnétique.