« Al Kalimat » : Pour le dire Í  voix haute

La poésie et le roman étaient Í  l’honneur le 7 mars Í  la salle du « Quatrième Art » pour le démarrage de la troisième édition d’« A

« Al Kalimat » : Pour le dire Í  voix haute

Pour le dire Í  voix haute

La poésie et le roman étaient Í  l’honneur le 7 mars Í  la salle du « Quatrième Art » pour le démarrage de la troisième édition d’« Al Kalimet», une manifestation littéraire et artistique qui se veut un marathon des mots et qui s’est poursuivie jusqu’au 9 mars. Organisée par « Ness El Fen » sous la houlette de l’agitatrice culturelle Sihem Belkhoja, ce festival est soutenu par l’Institut français de Tunisie, le Marathon des mots Í  Toulouse et d’autres partenaires étatiques et privés d’ici et d’ailleurs.

La fête des mots avait débuté tout d’abord au hall de la salle o͹ des étudiants et étudiantes de l’Institut supérieur d’art dramatique (ISAD) avaient déclamé dans la foule des poèmes en dialectal tunisien et d’autres en arabe littéraire. Un avant-goÍ»t et une entrée en matière. Et c’était comme une invitation Í  la criée pour un tel spectacle qui célèbre les mots poétiques et romanesques. Devant un public assez nombreux, le spectacle commençait avec des déclamations poétiques au milieu du public par les talentueux étudiants de l’ISAD en hommage au poète égyptien disparu : Ahmed Foued Nejm. La grande comédienne Jalila Baccar avait manqué au rendez-vous, ayant perdu la voix suite aux caprices de la météo. La comédienne Amel Ben Hassine a lu un poème de Nizar Kabbani qui s’adresse amoureusement Í  la femme. La comédienne Jouda Najah l’a relayée pour déclamer un poème de Mahmoud Darwich. Trois poètes disparus qui sont demeurés, chacun dans son registre, les plus « raleurs » dans le monde arabe.
Le marathon des mots continuait sous la forme d’une rencontre autour de la Méditerranée  animée par Olivier Poivre d’Arvor. Sur la scène de la salle du « Quatrième Art », un salon littéraire était improvisé avec la participation d’Ali Becheur, François Beaune, Saber Mansouri et Laurant Gaudé, Prix Goncourt 2004 pour « Le soleil des Scorta. » Laurent Gaudé  devait effectuer par la suite et sur scène une lecture croisée de quelques chapitres de ce livre, en compagnie de la comédienne Catherine Allégret, fille de Simone Signoret et du réalisateur Yves Allégret. Une captivante lecture Í  deux voix d’une intrigante histoire qui se passe dans la région des Pouilles, en Italie.

B.L.