
Le groupe marocain de Hamid Moumen a donné le 14 avril un concert Í la maison de la culture Ibn Rachik dans le cadre de la compétition des troisièmes Journées musicales de Carthage et sous l’intitulé de « Gabacho Maroc-Bissara. »
Suivi par un public assez nombreux, o͹ l’on remarquait beaucoup de jeunes gens et de jeunes filles, ce spectacle était une fusion entre la musique des Gnaoua et celles afro- maghrébines et d’autres musiques occidentales. Cela rappelle le Stambali de chez nous. Un mélange rythmé et entrainant qui a vite fait de faire vibrer la salle. Plusieurs chansons ont constitué le spectacle de près d’une heure. La transe n’était pas en reste, car le public s’y était donné Í cœur joie. Il sacrifiait au désir de danser dans les deux allées de la salle. La « Bissara » renvoie au plat du même nom aussi bien au Maroc qu’en Tunisie. Mais il ne s’agissait pas d’une purée de fèves cassées et fortement épicée, autant qu’il s’agissait d’un mélange terrible d’instruments anciens et nouveaux chez les sept membres du groupe.
Le Gombri et les Chkachek, cÍ´toyaient la guitare basse, la batterie, le clavier et deux saxophones. Le Jazz s’y invitait de toute évidence et au plus vite. Les improvisations se succédaient et au milieu de chacune des chansons. Ces dernières maintenaient le rythme dansant et invitaient Í la paix et Í l’harmonie, en plus de celles religieuses o͹ le « Allah ya maoulena » y était présent. Le Reggae n’avait pas également manqué Í ce rendez-vous musical insolite. La communion entre Gabacho Maroc et le public avait un nom. Le rappel s’imposait de lui-même et la fête continuait. Hamid Moumen a remercié « Barcha », « Barcha » ce public merveilleux. Une autre beau rendez-vous musical réussi pour les JMC 2016.
B.L.