
Le nouveau long-métrage du réalisateur tunisien Mohamed Zran intitulé : « Dégage ! Le peuple veut ! » Sort sur nos écrans dans les salles :
« Le Parnasse », « El Manar » et « L’Alhambra » Í la Marsa et Í Sousse Í la salle : « Le Palace » Í partir du 14 janvier 2013, date du deuxième anniversaire de la révolution tunisienne du 14 janvier 2011.
Précédant de deux jours la sortie commerciale de ce film, une conférence de presse et une projection de ce film ont été organisés le 12 de ce mois au cinéma « Le Parnasse. »
« Le Parnasse », « El Manar » et « L’Alhambra » Í la Marsa et Í Sousse Í la salle : « Le Palace » Í partir du 14 janvier 2013, date du deuxième anniversaire de la révolution tunisienne du 14 janvier 2011.
Précédant de deux jours la sortie commerciale de ce film, une conférence de presse et une projection de ce film ont été organisés le 12 de ce mois au cinéma « Le Parnasse. »
« Dégage » est un documentaire d’une heure et demi tourné durant les premiers jours de la révolution tout en étant un témoignage poignant sur son évolution durant les mois suivants.
Bien que n’ayant pas été suivie par un grand nombre de journalistes, tous supports confondus, cette conférence avait un intérêt aussi intéressant que le film lui-même.
Car le réalisateur y a invité pour y témoigner et débattre avec la presse les principaux protagonistes de son film.
Sur scène et avant de les voir sur l’écran, ils se sont exprimés en toute sincérité, apportant des détails et des points de vue sur cette révolution et ce qui s’ensuivit. C’est le cas du jeune Raed Gammoudi qui a repris ses études après la révolution et décroché son bac. Il n’a pas pu cacher sa déception face Í ce qui se passe aujourd’hui dans le pays.
Il a insisté sur le fait que ceux qui ont fait la révolution peuvent toujours dire non Í ceux qui nous gouvernent et au prochain président, si jamais ce dernier atteignait le seuil de la dictature. Pour sa part, le réalisateur Mohamed Zran a fait savoir que son film qui est un témoignage documentaire est une suite logique de ses précédentes productions.
Bien que n’ayant pas été suivie par un grand nombre de journalistes, tous supports confondus, cette conférence avait un intérêt aussi intéressant que le film lui-même.
Car le réalisateur y a invité pour y témoigner et débattre avec la presse les principaux protagonistes de son film.
Sur scène et avant de les voir sur l’écran, ils se sont exprimés en toute sincérité, apportant des détails et des points de vue sur cette révolution et ce qui s’ensuivit. C’est le cas du jeune Raed Gammoudi qui a repris ses études après la révolution et décroché son bac. Il n’a pas pu cacher sa déception face Í ce qui se passe aujourd’hui dans le pays.
Il a insisté sur le fait que ceux qui ont fait la révolution peuvent toujours dire non Í ceux qui nous gouvernent et au prochain président, si jamais ce dernier atteignait le seuil de la dictature. Pour sa part, le réalisateur Mohamed Zran a fait savoir que son film qui est un témoignage documentaire est une suite logique de ses précédentes productions.
Il a rappelé que c’est le producteur Tarak Ben Ammar lui-même qui lui avait téléphoné de Paris pour lui dire qu’il voulait produire un film sur la révolution et son premier martyr Mohamed Bouazizi qui s’était auto-immolé par le feu le 17 décembre 2010 devant le siège du gouvernorat de Sidi Bouzid. Ben Ammar voulait absolument prendre de court les majors américains qui envisageaient de produire un opus sur notre révolution.
De son cÍ´té, Attia Athmouni a expliqué que l’instant de la révolution est une réalisation propre aux habitants de Sidi Bouzid. Il fallait absolument changer un éveil tragique en une situation de révolution. D’autre part, la portée philosophique de la révolution a été au centre de l’intervention d’Ali Hammami en citant Gilles Deleuze et Edgar Morin lorsqu’il s’agit d’expliquer des faits et leur sémiologie. Le débat avec les journalistes a soulevé, tout d’abord, la présence de ZABA sur l’affiche.
Mohamed Zran a insisté Í dire Í dire que c’est le cinéma aujourd’hui qui veut ramener Ben Ali pour être jugé. Son visage apparait balafré et cet homme est en plus recherché. « Dégage » nous révèle des détails encore inconnus sur le personnage de Mohamed Bouazizi et raconte Í travers des reportages vivants et sur place Í Tunis et Í Sidi Bouzid, les moments-phares de la révolution avec particulièrement les sit-in de la Kasbah 1 et 2. Un film Í voir absolument.
Mohamed Zran a insisté Í dire Í dire que c’est le cinéma aujourd’hui qui veut ramener Ben Ali pour être jugé. Son visage apparait balafré et cet homme est en plus recherché. « Dégage » nous révèle des détails encore inconnus sur le personnage de Mohamed Bouazizi et raconte Í travers des reportages vivants et sur place Í Tunis et Í Sidi Bouzid, les moments-phares de la révolution avec particulièrement les sit-in de la Kasbah 1 et 2. Un film Í voir absolument.
B.L.