
Attitudes et psychologies
C’est un rendez-vous exceptionnel que nous donne la galerie Efesto/Salon des Artistes Í la Marsa avec le plasticien français Michel Giliberti depuis le 15 et jusqu’au 31 mai 2013. Nous retrouvons les œuvres de cet artiste pluridisciplinaire, qui n’a pas exposé en Tunisie depuis 2005, lÍ o͹ ses expositions Í l’Espace Sophonisbe Í Carthage et Í Bizerte, avaient rencontré un grand succès.
C’est un rendez-vous exceptionnel que nous donne la galerie Efesto/Salon des Artistes Í la Marsa avec le plasticien français Michel Giliberti depuis le 15 et jusqu’au 31 mai 2013. Nous retrouvons les œuvres de cet artiste pluridisciplinaire, qui n’a pas exposé en Tunisie depuis 2005, lÍ o͹ ses expositions Í l’Espace Sophonisbe Í Carthage et Í Bizerte, avaient rencontré un grand succès.
Cette nouvelle exposition marque le retour de l’enfant prodigue au pays natal. Car il est né Í Ferryville, l’actuelle Menzel Bourguiba. « Un retour qui a eu lieu juste après la révolution tunisienne », nous a-t-il dit. Dans une atmosphère calme et silencieuse, les tableaux en peinture Í l’huile et en toute simplicité expriment des attitudes ; car Michel Giliberti peint les expressions des regards de ses sujets qui ne sont en fait que des hommes dans leur douleur, tristesse ou leur bonheur. Il y’a d’ailleurs une dramatisation de la pose. « Ce qui est récurrent, a-t-il poursuivi, c’est la souffrance de l’homme. »
Ses couleurs et ses traits, qui reviennent souvent, racontent des mouvements parfois en phase avec les réalités tunisiennes et la révolution. Ces couleurs paraissent simples au préalable, mais sont en fait « compliquées Í réaliser », comme il nous l’a soufflé. Mais on s’étonne dans un autre ordre d’idées, qu’il n’y ait pas la présence de femmes dans ses œuvres. A cette double question, le peintre nous répond qu’il peint ce qu’il a envie de peindre ; le corps masculin dans son esthétisme. « Et si je n’avais représenté que des femmes, la même question m’aurait été posée », nous a-t-il lancé !
D’un autre cÍ´té, plusieurs œuvres sont des « études. » Sont-ce des études ou une variation sur un thème ? LÍ -dessus, Michel Giliberti nous a tout simplement affirmé qu’il réalise ce genre de travail « pour se détendre la main.» Il ajoute d’autre part que « l’entassement des couleurs ne m’intéresse pas du tout et qu’il faut faire ce qui est en accord avec soi-même.» Il ajoute même qu’il peint pour se faire plaisir, sans toutefois ne pas aller vers le cÍ´té psychologique de l’être humain.
Une belle exposition Í visiter et Í ne pas rater absolument. Car elle marque le grand retour de Michel Giliberti parmi les siens d’ici et d’ailleurs.
B.L.