« En toute liberté », Í  Sidi Bou Saͯd

Expressions croisées Les expositions se suivent et ne se ressemblent pas Í  la galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd. Il s’y tient actuellement

« En toute liberté », Í  Sidi Bou Saͯd

Expressions croisées Les expositions se suivent et ne se ressemblent pas Í  la galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd. Il s’y tient actuellement et jusqu’au 10 juin 2012, une exposition de groupe intitulée : « En toute liberté. » Dix plasticiens et plasticiennes s’y retrouvent, toutes tendances et générations confondues, pour y clamer leur désir de liberté et pour exprimer, chacun Í  sa manière, sa vision de la vie, ses rêves et ses passions.

Qu’ils soient connus, ou moins connus, les participants Í  cette expo proposent chacun plusieurs œuvres récentes. Abderrazzek Snoussi laisse ses tableaux, en huile sur toile, sans titre. Une manière, peut-être, de donner au visiteur l’occasion d’en choisir le titre qui le plaise le plus. Quant Í  Ali Chibani, qui, parmi le groupe, n’expose qu’un seul tableau d’huile sur toile, il l’intitule : « Les masques. » Et en parcourant encore plus l’exposition, nous découvrons qu’elle est en nette relation avec la vie quotidienne tunisienne et ce qui détermine ses spécificités entre autres architecturales. Fatma Atallah y évoque, de son cÍ´té, la sérénité, mais aussi une arcade et un Fondok. Héla Ben Brahim, avec « Orky Aida » 1 et 2, s’en va-t-elle chanter la femme libre ? De son cÍ´té, Michelle Kaffel revisite l’univers du Fellah et de ses chèvres, celui du Meddeb et du marchand d’épices. Chez Samira Ben Amara, c’est l’affinité et la tendresse, qui y sont fortement exprimées. Souad Ben Mokhtar reste également attachée Í  cette atmosphère spécifique Í  la Tunisie du sud ; d’El Ksour, Í  la poterie et jusqu’Í  la Djerbienne. Pour sa part, Raja Bouhejba passe de la Médina et de quelques uns de ses personnages, aux femmes africaines. Un attachement certain Í  son africanité. Rachida Zamiti nous fait voyager, en huile sur toile et pastel, Í  travers la beauté des paysages marins et de ceux de quelques coins et recoins de notre belle Tunisie ; pour attérir Í …Sidi Bou Saͯd. Enfin, Taoufik Ben Sghaͯr évoque le printemps et Sidi Bou Saͯd, encore et toujours, en nous offrant d’autres tableaux sans titre et sur feuille toilée. Une exposition qui vaut absolument le détour.

A notre ami, Si Ridha Souabni, Directeur de la Galerie Saladin, toute l’équipe de « Jetsetmagazine » lui souhaite un prompt rétablissement, suite Í  l’accident de la route, dont il a été victime récemment. « Inchallah labess ! »

B.L.