La Tunisie est présente Í la 67ème édition du festival international du film de Cannes Í travers la projection hier 15 mai du « Challat de Tunis », premier long-métrage de Kaouther Ben Hénia, dans le cadre de la sélection des films de l’ACID Í la salle « Les Arcades » en face du port de plaisance et sur la rue d’Antibes, la rue commerçante de la ville.
On peut également rencontrer notre belle Tunisie sur l’un des stands du village international du FIF sur la plage de Cannes, sur le cÍ´té gauche du palais des festivals.
Ce stand représente le ministère de la culture, organisateur des Journées cinématographiques de Carthage dont la 25ème édition aura lieu du 1er au 8 novembre et du Centre national du cinéma et de l’audiovisuel (CNCI), qui, nous l’espérons, ne tardera pas Í voir réellement le jour, sans trop de difficultés.
Le stand tunisien, o͹ l’on a pu apercevoir le ministre de la culture Mourad Sakli et des producteurs tunisiens, est une plaque-tournante pour le cinéma tunisien et son festival biennal : les JCC. Une occasion propice aux rencontres et aux éventuels accords de production ou de coproduction nord-sud et sud-sud.
Et il suffit de faire quelques pas pour se retrouver au prestigieux Marché du film, au palais des festivals, o͹ un petit stand d’International Monastir Film (IMF) de Ridha Turki est installé. Cette société de production mise sur les coproductions. Elle a produit ou coproduit également des films tunisiens, comme le tout dernier long-métrage de Mokhtar Laajimi, comme nous l’a annoncé Ridha Turki.
Une belle vitrine du cinéma tunisien Í Cannes. Sur la Croisette, le boulevard légendaire de la ville, l’animation est au continu. Ce sont, tout d’abord, les passants qu’on pourrait compter par milliers et qui viennent des quatre coins du monde et ensuite les animateurs d’un jour qui s’installent sur la chaussée, quand cette dernière est interdite Í la circulation, ou sur les trottoirs.
Les musiciens qui jouent en live, les acrobates, les clowns…s’y retrouvent pour épater la galerie des badauds. Et pour l’anecdote, un orchestre, après avoir joué, a proposé Í la vente son nouveau CD. Rien de plus normal pour récolter quelques sous, sauf que chez nous et lorsqu’un chanteur ou un groupe sort un disque, il devient vénérable, car il a déjÍ attrapé la grosse tête, car il est devenu…Une vedette ! Et sur la plage, les gens se prélassent sur le sable, ou piquent un nez en mer. Cannes c’est tout cela Í la fois durant son festival annuel du film. Une douce et belle folie, Í consommer avec ou sans modération.
B.L.