« JetsetMagazine » a vu aux JCC « Sherch » (Vent du Nord) de Walid Mattar : Trajectoires en filigrane et espoir Í  l’horizon

C’est devant un public des plus nombreux que « Sherch » (Vent du Nord), premier long-métrage du réalisateur tunisien Walid Mattar a été projet

« JetsetMagazine » a vu aux JCC « Sherch » (Vent du Nord) de Walid Mattar : Trajectoires en filigrane et espoir Í  l’horizon

C’est devant un public des plus nombreux que « Sherch » (Vent du Nord), premier long-métrage du réalisateur tunisien Walid Mattar a été projeté récemment à l’« ABC. » Un film qui suit les trajectoires qui se ressemblent terriblement et se croisent indirectement, de deux personnages : l’un est français, l’autre est tunisien.

Le parallélisme entre leurs vies est narré avec moult précisions avec l’usage du montage parallèle qui s’impose de lui-même. Deux histoires apparemment simples mais qui mettent le doigt sur le problème du chômage forcé et celui choisi dans le nord et le sud de la Méditerranée. Il s’agit également du sempiternel problème de l’émigration clandestine. Le rappeur et non moins comédien Hamzaoui nous tient grâce à un jeu subtil dans le rôle de l’ouvrier Foued. Et malgré le fait qu’il doit subvenir aux soins médicaux de sa mère malade, il garde un calme olympien et ne manque pas d’humour. Dans l’Hexagone, la situation n’est pas aussi belle pour Hervé qui quittera son boulot pour essayer de s’adonner à la pêche.

La réalisateur Walid Mattar expose, telles qu’elles, de dures réalités du milieu ouvrier et du chômage dans la Tunisie post-révolution. Le langage, parfois cru, est rapporté en toute fidélité. Mais il est une scène qui marque le début et la fin du film avec un feu d’artifice qui vient apporter des notes d’espoir traduisant de meilleurs lendemains pour les deux personnages qui ne se rencontreront pas dans le film. Car des deux côtés de la Méditerranée, les situations sont presques identiques et les destins croisés savamment narrés à travers ce film.

B.L.