« Nesma » de Homeida Béhi au Festival international du film francophone de Namur

C’est une « Nesma » (Brise) plutÍ´t un peu trop lourde qui se dégage du premier long-métrage du réalisateur franco-tunisien Homeida Béhi et

« Nesma » de Homeida Béhi au Festival international du film francophone de Namur

La villa de toutes les surprises

C’est une « Nesma » (Brise) plutÍ´t un peu trop lourde qui se dégage du premier long-métrage du réalisateur franco-tunisien Homeida Béhi et qui vient d’être projeté Í  la 28ème édition du festival international du film francophone de Namur en Belgique. Cet opus y est  sélectionné Í  la compétition de la première œuvre de fiction de ce festival annuel.
Le scénario de ce même film avait participé au Forum de Namur en 2009. Il aura été certainement modifié, car l’action se passe dans la banlieue nord de Tunis après la révolution tunisienne. Ce détail va agir, certes, sur la trame, mais l’histoire en elle-même est embrouillée et complexe. Elle raconte une vie qui va basculer : celle de Youssef Slimane et de sa femme Claire, agents immobiliers de leur état. Un homme usurpe l’identité de Youssef afin de puiser dans ses comptes bancaires. Et bonjour les dégats ! Pire encore, la grande villa dénommée « Nesma » qu’ils cherchent Í  louer sera le théatre d’événements sombres. 

L’atmosphère du film, malgré les problèmes qui y naissent et qui s’y succèdent est restée étrangement calme et sereine. Un thriller quelque peu étrange. Le détail va dans le sens o͹ la caméra et le rythme lent ne suivent pas effectivement la teneur des événements. Du cÍ´té du casting, les acteurs inconnus ou peu connus du grand public, y semblent jouer le minimum. Ils sont Í  leur aise, mais il y manque de l’énergie et du caractère. Le rÍ´le de l’acteur principal est tenu par Férid Elouardi, un comédien d’origine marocaine ? si on se fie Í  son accent. 
A l’issue de la projection qui a eu lieu Í  la salle « Eldorado », un mini-débat a eu lieu avec le public. A la question de « Jetset » sur le pourquoi du choix de l’acteur Férid Elouardi pour le rÍ´le principal malgré son accent flagrant qui ne parait pas bien tunisien et bien que son visage aille avec ce rÍ´le, le réalisateur Homeida Béhi nous a répondu que cela importe peu. Et Í  une autre question si le réalisateur considère son film franco-tunisien ou tuniso-français, il a répondu que les deux situations lui vont très bien.

B.L.