« Olives et Oliviers » : A la découverte d’une nouvelle huile extra vierge

« Ici pousse un arbre béni, un arbre immortel, invincible, terreur des armées ennemies, nourriture pour notre ville, l’olivier aux feuilles d’a

« Olives et Oliviers » : A la découverte d’une nouvelle huile extra vierge

« Ici pousse un arbre béni, un arbre immortel, invincible, terreur des armées ennemies, nourriture pour notre ville, l’olivier aux feuilles d’argent, l’enfant d’Athéna aux yeux verts. » Sophocle.

C’est au restaurant « Mille et une saveurs », sur les berges du Lac, qu’a eu lieu la présentation et la dégustation, Í  l’intention des chevaliers de la plume, le 14 juin 2012, d’ « Olives et Oliviers », la nouvelle huile extra vierge Premium de Tunisie. Cette huile provient des domaines Utic, entre Gafsa et Sidi Bouzid, lÍ  o͹ le groupe industriel « Ulysse Agro Industries » a investi sur un domaine de 1300 hectares pour 20 millions de dinars. Et comme l’a expliqué Mme Shiraz Sayah, Directeur Général Adjoint, il s’agit d’un projet intégré et écologique. « Nous avons pu réussir, a-t-elle déclaré, une expérience exceptionnelle : celle d’allier le Chemchali traditionnel, Í  l’Arbequina, en provenance de Catalogne ; pour obtenir la première huile de qualité Premium en Tunisie, de la cueillette, Í  la mise en bouteille. » Ce projet est intégré et écologique dans une démarche de protection de l’environnement, pionnière en Méditerranée. Cette huile « a tous les atouts pour un succès programmé. » Elle a été, en effet, auréolée par de nombreuses consécrations nationales et internationales : Médaille d’or au symposium international Medmag Olive 2012, en Tunisie, Médaille d’argent au concours de l’Association pour la valorisation des produits agricoles, en France, consacrée « New Comer of the year » par le magazine allemand Olivia Oil Award. Elle est actuellement commercialisée en France, en Allemagne, en Belgique et en Tunisie dans les grandes surfaces Carrefour, Géant et Monoprix.

Mehdi Saad, oléologue indépendant, a fait la démonstration de la dégustation de l’huile et a invité les présents Í  en faire autant avec deux genres d’huiles : une bonne et une mauvaise ! Les palais étaient bien huilés et allaient attendre la préparation du déjeuner par un maÍ®tre chef cuisinier et Í  laquelle tout le petit monde présent y a participé. De la salade, au plat de résistance, au dessert. « La qualité d’une bonne huile, a expliqué Mehdi Saad, tient d’abord et avant tout Í  son arÍ´me fruité. Quand on ouvre une bouteille d’huile et qu’on perçoit l’odeur du fruit écrasé, a-t-il poursuivi, c’est que l’huile est bonne. Derrière cela se dégagent des goÍ»ts plus ou moins amers ou piquants, ce qui est un des meilleurs indices de qualité, mais aussi certains arÍ´mes de fruits rouges, d’herbes fraÍ®ches, d’amande ou d’artichaut. Il a ajouté que « cela tient Í  une seule chose : le délai entre le temps de cueillette et celui de trituration qui doit être le plus court possible. »

B.L.