28ème Festival international de musique symphonique d’El Jem

Le rendez-vous annuel et incontournable du festival international de la musique symphonique d’El Jem a démarré samedi dernier au colisée de l’

28ème Festival international de musique symphonique d’El Jem

Une courte nuit italo-tunisienne

 Le rendez-vous annuel et incontournable du festival international de la musique symphonique d’El Jem a démarré samedi dernier au colisée de l’ancienne Thysdrus avec l’Orchestra Sinfonica Di Roma. Ce dernier marquait son retour après une première participation l’année dernière Í  ce même festival.

Et c’est aux sons des deux hymnes nationaux tunisien et italien joués par l’Orchestre symphonique de Rome, sous la direction du maestro Francesco La Vecchia, que le spectacle avait démarré avec près d’une heure de retard. L’attente se faisait longue, en effet, pour les nombreux spectateurs venus dans leur majorité de Tunis et d’autres villes par train et bus-spectacles spéciaux. Cela valait le coup pour les fidèles et « incorrigibles » mélomanes amoureux de musique classique et lyrique. Les raisons invoquées de ce retard étaient dues Í  la retransmission en direct du spectacle par la télévision nationale. Il fallait plutÍ´t commencer Í  l’heure et laisser le choix Í  la télé de prendre le train en marche !

Sous les feux d’artifice, le spectacle s’annonçait, tandis que la lumière tamisée des chandelles qui ornait le lieu, venait lui ajouter une atmosphère de calme et de volupté. De plus, d’autres chandelles volantes, celles-ci, venaient illuminer, par intermittence, le ciel du théatre historique d’El Jem. Jouant avec délicatesse et d’un professionnalisme Í  fleur de peau, l’orchestre a fait plonger l’auditoire dans un silence majestueux. « La Traviata » et « Nabucco », qu’on découvrait sous un nouvel arrangement, venaient rendre hommage Í  Giuseppe Verdi, Í  l’occasion du bicentenaire de sa naissance. « La Symphonie pastorale N°6 » de Beethoven, allait suivre pour un bain de jouvence. Toutefois, le spectacle n’avait pas dépassé une heure de temps. Si bien que le public n’arrêtait pas de se demande s’il s’agissait d’un entracte, ou non. Un fin inattendue, surprenante et en queue de poisson. On s’attendait Í  plus de musique pour une soirée inaugurale d’un festival prestigieux dédié Í  la musique symphonique. On avait vite songé Í  la « Petite musique de nuit de Mozart » !

B.L.