
4èmes Journées de danse contemporaine
Danser en toute liberté
C’est au cours d’une conférence de presse organisée ce matin Í l’Espace « Mad’Art » Í Carthage Dermech que les grandes lignes de la quatrième édition des Journées de danse contemporaine qui auront lieu du 15 au 30 mars 2013, ont été fournies aux représentants des médias. Raja Ben Ammar a tenu Í rappeler que la nouvelle édition de cet événement culturel est dédiée Í l’ame du martyr et militant Chokri Belaͯd.
Un mini-spectacle de « Tabbels » a eu lieu devant « Mad’Art. » Une « Fezzaa », comme l’a qualifiée Raja Ben Ammar au début de la conférence de presse. Cette petite fête o͹ tout le monde a dansé, a fait drainer les écoliers et les lycéens et d’autres gens encore, des badauds Í qui il fallait expliquer le pourquoi de la chose.
Les Quatrièmes Journées de danse contemporaine auront lieu avec un léger retard par rapport aux éditions précédentes, étant donné le retard de la subvention du ministère de la culture qui s’est avérée en fin de compte très minime et de l’ordre de 35 000 dinars.
« Cela ne nous empêchera pas de travailler sans le sous, s’il le faut », a lancé Raja Ben Ammar.
Mieux encore, « ce festival se déroulera dans sa majorité hors les murs et ses spectacles seront gratuits et pour tous ! » A-t-elle ajouté.
Cette manifestation, née en 2010, comme l’a fait rappeler l’interlocutrice, a tout de même eu lieu en 2011, juste après la révolution tunisienne et malgré le couvre-feu. Il a eu également lieu en 2012 sans budget. Ses organisateurs ne comptent pas trop sur la subvention du ministère de tutelle autant que sur le message qu’ils voudraient transmettre : celui de rendre la danse et la réflexion sur le corps accessibles Í tous.
Cela concerne en premier lieu les élèves et les lycéens. C’est en fait une raison d’être que d’organiser un tel festival au moment o͹ la danse et particulièrement collective a été remise en question ces jours avec le « Harlem Shake. »
Mieux encore, « ce festival se déroulera dans sa majorité hors les murs et ses spectacles seront gratuits et pour tous ! » A-t-elle ajouté.
Cette manifestation, née en 2010, comme l’a fait rappeler l’interlocutrice, a tout de même eu lieu en 2011, juste après la révolution tunisienne et malgré le couvre-feu. Il a eu également lieu en 2012 sans budget. Ses organisateurs ne comptent pas trop sur la subvention du ministère de tutelle autant que sur le message qu’ils voudraient transmettre : celui de rendre la danse et la réflexion sur le corps accessibles Í tous.
Cela concerne en premier lieu les élèves et les lycéens. C’est en fait une raison d’être que d’organiser un tel festival au moment o͹ la danse et particulièrement collective a été remise en question ces jours avec le « Harlem Shake. »
« On ne peut pas dompter les rêveurs », a dit Paulo Coelho dans : « Aleph. » Il est bien évident que cette édition des Journées de danse contemporaine répondra aux attentes du petit peuple qui y participera en masse. En effet les espaces avoisinants de « Mad’Art » serviront de lieu d’expression corporelle collective. Les laissés pour compte ne seront donc pas en reste. Les soi-disant créateurs de danse difficile Í « piger » descendent dans la rue, vont vers le public et le font participer sans aucune contrainte. Un rendez-vous qui s’annonce des plus intéressants. Nous y reviendront.
B.L.