
C’est au Théatre de la ville de Tunis qu’a eu lieu avant-hier la clÍ´ture de la 25è édition des Journées cinématographiques de Carthage. Tapis rouge et paillettes étaient au rendez-vous pour une soirée conviviale et festive encore plus éclatée que celle d’ouverture au même lieu.
Les invités de marque aussi bien tunisiens, africains, arabes et d’autres pays européens participants, arrivaient dans des voitures de collection. Ce beau tableau a constitué la petite surprise de cette soirée o͹ l’ancien représenté par les 203, DS 21, Traction avant… cÍ´toyait les derniers cris de la mode vestimentaire et des coiffures en smoking et robes soirées. Les invités étaient sur leur trente et un et illuminaient de mille feux le trajet qui les menaient de l’hÍ´tel Africa, jusqu’Í la montée des marches. L’avenue Bourguiba était « réquisitionnée » pour la circonstance et des centaines de badauds avaient envahi les trottoirs pour assister au spectacle du passage des stars.
A l’intérieur du théatre, l’organisation était parfaite, si bien que les artistes étrangers et tunisiens avaient leurs places nominatives Í l’orchestre. Le démarrage de la cérémonie n’allait plus tarder. Le slameur Hatem Karoui allait ouvrir le bal avec une performance constituée de soixante six titres de films tunisiens anciens et nouveaux, pour rappeler la date de création en 66 des JCC. Lotfi Abdelli allait enchaÍ®ner sur des notes hyper comiques et come Í son accoutumée. Il allait accueillir également l’humoriste Phil Darwin qui a vite fait d’enchanter l’auditoire avec ses histoires vécues aux pays du Maghreb et particulièrement en Tunisie.
Le palmarès annoncé par l’acteur américain Dany Glover, président du jury, a consacré le film palestinien «Omar » de Hani Abou Assad qui a remporté le Tanit d’or du long-métrage, le Prix du meilleur scénario, le prix du jury jeune et le prix du public. Ce film raconte une belle histoire d’amour, de fidélité aux amis et Í la cause palestinienne. La motivation du jury a été que ce film permet de voir l’amour s’épanouir dans les cœurs d’un jeune couple Í travers la poésie dans leurs lettres et dans la complexité de la cause palestinienne.
Et contrairement aux éditions précédentes, le film ayant remporté le Tanit d’or n’a pas été diffusé Í l’issue de cette cérémonie de clÍ´ture. Il devait l’être le lendemain au Colisée avec les Tanit d’argent et de bronze. Une occasion de rattrapage pour ls spectateurs qui auraient raté de voir l’un des trois Tanit.
B.L.