ClÍ´ture des Journées du cinéma européen

Deux films longs-métrages documentaires : « A road to Mecca » (Le chemin vers la Mecque) du réalisateur autrichien Georg Mish et « Controlling an

ClÍ´ture des Journées du cinéma européen

Le public couronne ses meilleurs films

Deux films longs-métrages documentaires : « A road to Mecca » (Le chemin vers la Mecque) du réalisateur autrichien Georg Mish et « Controlling and punishment » d’Ayten Mutlu Saray et Ridha Tlili (Suisse-Tunisie) ont reçu, en ex aequo, le Prix du public lors de la cérémonie de clÍ´ture des 21è Journées du cinéma européen le 26 septembre Í  la salle « Le Mondial », Í  Tunis.

Et c’est en présence de son excellence Mr l’ambassadeur d’Autriche Gerhard Weinberger que la clÍ´ture de cette manifestation annuelle a eu lieu. Ces journées, faut-il le rappeler, sont organisées par la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, en association avec les Etats membres.

Elles ont été dédiées cette année et pour la première fois depuis leur création au film documentaire, court et long. Un genre qui raconte le monde aujourd’hui et qui dépasse le simple reportage comparable Í  celui d la télévision. Car le documentaire a atteint le niveau de la création, Í  l’instar du film de fiction.

Le Prix du public, pour y revenir, est le coup de cœur du festival et de son public potentiel. Une consécration qui ne dépend pas d’un jury, mais des spectateurs eux-mêmes qui départagent les films qu’ils regardent et apprécient. Après dépouillement des votes, le résultat récompense le choix du public des cinéphiles et fidèles spectateurs des Journées du cinéma européen. 

« Le chemin vers la Mecque » est un long-métrage documentaire de 92 minutes. Il raconte l’histoire de Mohamed Asad, un juif né en 1900 sous l’empire austro-hongrois et converti Í  l’Islam. Il a joué le rÍ´le d’intermédiaire entre l’Orient et l’Occident. 

L’autre film ayant reçu également le Prix du public, en l’occurrence : « Controlling and punishment » retourne Í  Sidi Bouzid, o͹ trois ans auparavant, Bouazizi y avait déclenché la révolution tunisienne. Les habitants y inventent une nouvelle culture de résistance. Le film présente un portrait sensible de cette ville.