Concert de Maria Pia De Vito et Huw Warren au Théatre de la ville de Tunis

Il n’y avait pas un grand monde pour le concert donné samedi dernier au Théatre de la ville de Tunis par le duo italien Maria Pia De Vito et Huw W

Concert de Maria Pia De Vito et Huw Warren au Théatre de la ville de Tunis

Le chant et l’improvisation

Il n’y avait pas un grand monde pour le concert donné samedi dernier au Théatre de la ville de Tunis par le duo italien Maria Pia De Vito et Huw Warren sous l’intitulé de Dialektos et organisé par l’Institut culturel italien. Le terme Dialektos signifie la langue ou le langage particulier Í  chaque peuple, mais aussi un  dialogue, une conversation ou un discours. Il  s’agissait d’une rencontre musicale entre la vocaliste et compositrice italienne Maria Pia De Vito et le pianiste et compositeur anglais Huw Warren.

Devant un parterre de mélomanes avertis et fidèles et come triés sur le volet, ce duo de musiciens qui entreprennent de nouvelles expériences musicales caractérisées par la  créativité vocale et les innovations pianistiques ont merveilleusement séduit. Ce rendez-vous d’un peu plus d’une heure, aussi simple soit-il, débordait d’originalité dans la mesure o͹ la voix de Maria, au potentiel infini,  accompagnait et se confondait même aux notes du piano. Maria Pia De Vito, la napolitaine, chante et arrange le Jazz. Pour cela, elle a accompagné des noms célèbres dans le monde du Jazz comme : John Taylor, Ralph Towner, Norma Winstone…

Un travail de recherche et d’adaptation de chants et de musiqueS d’ailleurs, comme celles venues partculièrement du Brésil. Mais ce qui caractérise le genre de chant de Maria Pia De Vito, sont les « Cha-ba-da-bada », les « Twit-Chui-Chui… » Bref, les variations et les improvisations autour de la voix. Ou quand la voix devient une note musicale. Le son du piano se confondait au chant de la voix. Le pianiste Huw Warren jouait et improvisait également. Ses solos ne manquaient pas d’attrait. Les deux artistes s’y sont donnés Í  cœur-joie. Leur chant donnait Í  rêver, d’autant plus que la majorité des œuvres interprétées étaient d’un rythme lent.

D’autres moments, aux rythmes rapides de Jazz et de musique brésienne et italienne,  composaient le programme de ce spectacle. Ce n’était pas un marathon de musique, mais un concert aussi léger qu’entrainant. On en redemande !

B.L.