El Chaanti La voix est libre

Une conférence de presse s’est tenue ce matin Í  l’Espace « Entracte » du « 4è Art » pour la présentation du programme de la manifestati

El Chaanti La voix est libre

L’improvisation créatrice dans tous ses états !

Une conférence de presse s’est tenue ce matin Í  l’Espace « Entracte » du « 4è Art » pour la  présentation du programme de la manifestation culturelle et de l’événement artistique « Echaanti » La voix est libre, qui est le festival international des arts vivants.

Ce dernier aura lieu du 13 au 16 mai Í  Tunis au « 4è Art », Í  l’Institut français de Tunisie, au Whatever Saloon et le 17 mai Í  la Kasbah et Í  la Basilique du Kef. En présence des organisateurs : L’Onde et Cybele, Chantier Libre, l’Institut français de Tunisie et des artistes tunisiens, algériens et français participants, le quoi et le pourquoi ont été révélés. Mme Bakhta Ben Tara, organisatrice de cet événement, a fait savoir que le choix du titre « Echaanti » convient Í  la situation que vivent aujourd’hui la Tunisie et le monde entier, en fait, car tout est devenu un chantier Í  ciel ouvert. « C’est un projet rêvé qui se réalise », a-t-elle indiqué. Elle a expliqué « qu’au-delÍ  du spectacle, le but de ce festival est de faire rencontrer des artistes de différentes tendances. » Ce même projet a été réalisé Í  Paris et a été représenté Í  Beyrouth, au Caire et sera pour la première fois en Tunisie. Il s’articule sur l’improvisation et sur la rencontre de plusieurs musiques du terroir, comme le Mezoued et le Stambali. 

 Dix rencontres, trois créations et pas moins de 30 musiciens, danseurs, poètes et circassiens y participeront. C’est la célébration de l’art de la rencontre et du libre-échangeLes artistes présents, comme Chedly Bidali, Amazigh Kateb, Skander Besbes, Mehdi Haddab, Jihed Khemiri, Pascal Teillet ont, de leur cÍ´té, insisté Í  dire sur leur joie de participer Í  cette rencontre insolite. Mounir Troudi a estimé que ce genre de manifestation n’est pas sans lui rappeler le défunt festival de Jazz de Tabarka, lÍ  o͹ au cours d’une Jam Session, il a pu rencontrer de grands artistes de Jazz qui lui ont littéralement donné l’occasion de suivre de nouveaux chemins dans la création et l’improvisation. Plusieurs genres musicaux seront confrontés. Il en naÍ®tra un produit inédit. 

Le débat a porté, d’un autre cÍ´té, sur la nécessité d’enregistrer ces spectacles pour qu’une trace en reste. Mme Bakhta Ben Tara a fait savoir qu’un film est en train d’être tourné sur cette manifestation et qui l’accompagnera. Bon vent Í  « Echäanti » et Í  ses chants d’attraction.

B.L.