
Vertigineusement irisée de soleil, la ville habille ses gratte-ciels et façades de reflets chatoyants : accentuant lignes et biseaux, surfaces vitrées et élans métalliques, ils composent une géométrie abstraite facettée.
Dans cet univers urbain, la femme ELIE SAAB apparaÍ®t d’une insoupçonnable légèreté : par contraste, son profil diaphane se dévoile idéalement drapé de tulle, volutes de mousseline et dentelles qui rappellent l’évanescence d’un songe.
Alliés urbains emprunts de densité, les rayons de lumière projettent de longilignes scintillements sur les robes, déposant leurs reflets argentés au fil des passages : évoluant sur des silhouettes bleu aigue-marine, rose blush, bleu nuit grisé ou brun rehaussé de bronze, ils définissent la palette d’une collection Haute-Couture infusée de fragilité.
Ingénue, presque humble, la délicatesse s’invite sur chaque passage : précieuse, elle révèle, par transparence, carnation et dos nus. Enlacés, surlignés, ajourés ou délicatement vêtus de capes rebrodées qui volent comme des ailes de papillons, les dos se découvrent avec une élégance rare.
TantÍ´t évanescentes, tantÍ´t incrustées comme des bijoux, les broderies s’accrochent aux bustes ou s’épanchent en gouttelettes cristallines le long des robes. Personnalisant un voile moucheté ou une traÍ®ne asymétrique, pierreries et cristaux habillent tenues princières et petites robes piquées de tulle qui virevoltent avec légèreté.
Récurrent, le velours s’invite lui aussi discrètement : s’il ceinture la taille d’un ruban légèrement lustré, il s’appose en luxueux détails sur d’aériennes broderies.
Ethérée, presque nostalgique, la Haute Couture se définit sur un air de rêverie, Í mesure que les silhouettes s’enveloppent de fines superpositions de dentelles et volumes de tulles. Dans leur sillage, un ange passe…