
Prologue d’une collection complète, les premiers looks daywear appellent une jupe Í basque soigneusement plaquées Í la taille, un pantalon en tweed caviar ou une blouse « papillon » en mousseline et satin qui affÍ»tent la silhouette.
Structurées, les coupes sont ajustées : gris anthracite, cenare, sable et vert empire, elles donnent libre cours Í des robes gansées en double crêpe Georgette.
Marquées Í la taille, les robes s’imposent Í leur tour, accentuées ci et lÍ par des pans planqués, précis comme des ailerons. Plus en détail, elles se doublent, avec précision, de fines découpes et lignes ajourées.
Plus théatrale, une cape en panne de laine noire succède Í des manteaux gris souris en cachemire architecturés : ceinturés, ils enserrent la silhouette de manière sculpturale. Dans leur sillage, des fourrures aux accents fauves ou en version vert mélèze, les défient dans des volumes flous. Sauvagement élégants.
Par contraste, la dentelle se nervure tout en délicatesse Í la manière d’une toile d’araignée stylisée, comme esquissée au fusain.
Délimitée suivant des aplats géométriques, elle souligne les décolletés et emmanchures avec un chic graphique. Dans sa suite, elle appelle un imprimé en mousseline qui évoque des branchages sombres légèrement mordorés.
Le soir venu, la femme ELIE SAAB se glisse dans des fourreaux brodés, illuminés de paillettes en or mat, des pierreries cristallines.
Sur elle, la lumière glisse avec la fluidité d’un clair de lune : reflets métalliques et limpides, echos argentés, opalins, perlés, elle scintille avec une élégance stellaire.