En direct de Cannes : En mode très osé!

C’est une course folle que mènent les journalistes accrédités au festival de Cannes pour voir le maximum de films inscrits aux différentes secti

En direct de Cannes : En mode très osé!

C’est une course folle que mènent les journalistes accrédités au festival de Cannes pour voir le maximum de films inscrits aux différentes sections. Une semaine après son démarrage, la 68è édition du Festival international du film garde encore tous ses secrets relatifs au film qui pourrait remporter la Palme d’or. 

Du cÍ´té de la compétition officielle et de jour en jour, les bonnes et les mauvaises surprises apparaissent et ce sont parfois des films qu’on attendait le moins, qui nous réjouissent. C’est le cas du film « Marguerite et Julien » de la française Valérie Danzelli qui a bravé tous les tabous pour raconter une histoire d’amour entre un frère et sa sœur. Une relation incestueuse et une passion dévorante qui a grandi depuis leur enfance. Cette aventure scandalise la société qui les pourchasse et ils devront fuir pour échapper au pire des chatiments. Le non-dit semble, en effet, caractériser les sujets de plusieurs des films du festival de Cannes 2015. Le film américain « Carol » en est une autre preuve. Ce film évoque une histoire d’amour impossible entre deux femmes dans l’Amérique des années cinquante du siècle dernier.

Un autre film, et celui-lÍ  était projeté Í  « La Quinzaine des réalisateurs », est intitulé « Le tout nouveau testament. » Un film belge fantastique et de comédie de Jaco Van Dormael. Il y a osé personnifier Dieu « qui existe et habite Í  Bruxelles », une affirmation répétée par la voix en off d’Ea, une fillette de dix ans, qui se présente comme la fille du seigneur et qui dit encore Í  propos de Dieu : « On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Pour se venger, elle a balancé par SMS les dates de décès de tout le monde. Elle provoquera donc un vrai désastre. Une histoire des plus loufoques o͹ les douze apÍ´tres deviennent dix- huit, soit le nombre des joueurs d’une équipe de base-ball, un sport collectif dont sa mère est un fan. Tout s’arrangera au mieux, Í  la fin du film. On y retrouve Catherine Deneuve dans un rÍ´le inattendu, après l’avoir vue au film d’ouverture du festival « La tête haute. »   

A Cannes, toujours, tout le monde est en fête, tout comme le cinéma qui nous donne le tournis, Í  force de voir autant d’opus, tout nouveaux, tout chauds ! Et fraichement sortis des laboratoires. Sur les stands du Village international, o͹ la Tunisie est représentée par le CNCI, des conférences de presse se tiennent pour présenter les nouveaux projets de chacun de ces pays participants. C’est le cas du Liban, o͹ l’état des lieux de la production et de la coproduction a été développé devant un parterre de journalistes arabes présents Í  Cannes. Au prochain article !

B.L.