C’est une grande exposition de peintures et de sculptures d’un groupe de plasticiens appartenant Í plusieurs générations qu’organise l’Espace Aire libre d’arts plastiques d’El Teatro sous le thème « Corps/Etat…Etat/Corps » et jusqu’au 11 avril.
Les corps de l’homme et de la femme y sont éclatés, dans tous leurs états dans une rencontre insolite de formes douces, belles, déchaÍ®nées, qui font rappeler parfois l’aspect animalier de l’être humain. Les artistes peintres y participent dans leur majorité avec plus d’une œuvre. Il est des noms connus sur la place, que nous retrouvons, ceux-lÍ -mêmes qu’a fait découvrir et que fait dédécouvrir Mahmoud Chalbi (Mach) l’animateur de l’Aire libre. Il s’agit, Í titre d’erxemple, d’Irane Ouanès qui peint Í l’acrylique sur bois et qui propose aussi des sculptures en fer coloré. Ses œuvres peintes et sculptées ne portent pas de titres. L’œuvre y parle-t-elle d’elle-même ? Ou laisse-t-elle le soin au visiteur d’en choisir le titre ? Sur d’autres tableaux Aymen Ben Amor reprend Í sa manière le tableau-culte « L’origine du monde » de Courbet.
Le nu y est mis en évidence en mouvements o͹ les couleurs et les lumières se rencontrent. Toutes les œuvres sont de création et viennet exprimer une certaine vision de la vie, sinon une position moqueuse d’elle et de sa conception chez certaines gens. Les situations aberrantes n’y manquent pas. D’autre part, moult genres se rencontrent dans cette exposition qui rend un hommage Í la femme en peinture, en sculpture et en photo. Et dans son mot de présenation, Mahmoud Chalbi écrit, en substance, « Corps/Etat…Etat/ Corps » Ton corps dans tous ses états… Ton état dans tous ses corps…un nouveau prétexte plastique pour se réunir…avec encore et toujours des découvertes…des artistes émergents qui s’expriment en toute liberté. »
Une exposition qui mérite le déplacement, qui renferme de petites merveilles et qui ne laisse pas indifférent.
B.L.