
Une nouvelle exposition personnelle de l’artiste photographe tunisien Hamideddine Bouali se tient depuis le 2 et jusqu’au 15 avril 2013 Í l’Aire Libre d’El Teatro. Une exposition d’une rare intensité.
Portant un titre surprenant celui d’«Hors-sujet », cette exposition ne veut pas ressembler Í d’autres expositions photographiques conventionnelles. Car ce photographe veut toujours aller au-delÍ de ce qui est vu et entendu. Il voudrait en effet dépasser le stade de la simple vue des images abondantes produites et que chacun « consomme » au quotidien. Ainsi, il a choisit d’exposer les paroles plus que les images, comme il le rappelle d’ailleurs dans son petit texte de présentation. Il invite Í lire également des descriptions de photographies qui ne sont pas exposées. Mais nous avons vu autrement l’exposition.
Elle est un voyage merveilleux Í travers des villes d’Europe, comme Paris, Nice, Perpignan et Marseille en France, Venise en Italie, Stuttgart, Karlsruhe et Ulm en Allemagne et du Maghreb comme Casablanca au Maroc. Mais Hamideddine Bouali tient-il Í saisir les lieux du voyage, Í savoir les aérogares o͹ il immortalise des détails d’arrivée ou de départ.
Le voyage est-il pour lui continuel ? Mieux encore, ce photographe d’art ne prend pas sur le vif des mouvements banaux mais cherche l’instant adéquat, le ou les mouvements de ses sujets. Notre photographe va au-delÍ du sujet lui-même. Non pas avec un texte approprié, mais pour donner l’occasion de le voir autrement et de le lire différemment. L’œuvre devient pédagogique. Est-ce lÍ une déformation professionnelle chez l’artiste ? Etant donné qu’il est un maÍ®tre-formateur en la matière, l’art de la photographie, en l’occurrence.
Le voyage est-il pour lui continuel ? Mieux encore, ce photographe d’art ne prend pas sur le vif des mouvements banaux mais cherche l’instant adéquat, le ou les mouvements de ses sujets. Notre photographe va au-delÍ du sujet lui-même. Non pas avec un texte approprié, mais pour donner l’occasion de le voir autrement et de le lire différemment. L’œuvre devient pédagogique. Est-ce lÍ une déformation professionnelle chez l’artiste ? Etant donné qu’il est un maÍ®tre-formateur en la matière, l’art de la photographie, en l’occurrence.
Ses personnages sont des silhouettes, parfois, des citoyens lambda, ou de vrais personnages. C’est toute une histoire qui est racontée Í partir d’une « simple » photo. Un voyage passionnant de ville en ville, de pays en pays avec la détermination de voir autrement la vie grace Í un oeil intelligent et lucide. Une exposition Í visiter absolument !
B.L.