Exposition « Place de la gare » Í  Ghaya Gallery Le train s’arrête Í  Sidi Bou Saͯd

Bonne nouvelle pour les amoureux d’arts plastiques. L’exposition collective « Place de la gare » qui s’est tenue du 29 septembre au 12 octobre

Exposition « Place de la gare » Í  Ghaya Gallery Le train s’arrête Í  Sidi Bou Saͯd

Bonne nouvelle pour les amoureux d’arts plastiques. L’exposition collective « Place de la gare » qui s’est tenue du 29 septembre au 12 octobre à « Ghaya Gallery », à Sidi Bou Saïd, reprendra dès la semaine prochaine après une petite pause. Un nouveau rendez-vous et une prolongation qui vont certainement plaire à ceux qui ont raté de voir cette belle exposition qui réunit pas moins de dix artistes plasticiens d’ici et d’ailleurs.

Il s’agit de Mohamed Akacha, Zied Ben Romdhane, Mohamed Ben Soltane, Meriem Bouderbala, Hichem Driss, Thameur Mejri, Aziz Mohsni, Fedele Spadafora et Ekram Tira. Les travaux de ces artistes ont le même dénominateur commun celui de la recherche dans l’art contemporain. « Ghaya Gallery » permet à ces artistes de faire valoir l’évolution et la recherche au niveau de leur démarche artistique. Le double départ est ainsi annoncé par cette galerie d’art. Et pour revenir à l’intitulé de l’exposition, on pourrait le lire à deux niveaux. Celui, en premier, qui rappelle de la situation géographique de la galerie, soit à la place de la gare du TGM à Sidi Bou Saïd et en second lieu, celui où l’on doit « descendre à la bonne station et monter dans le wagon de l’expression », comme l’expliquent les organisateurs.

Quant aux travaux proprement dits, ils sont exposés harmonieusement et constituent une entité, en quelque sorte. Mohamed Akacha, qui vit et travaille à Paris, me à nu le monde d’aujourd’hui avec ses œuvres à l’acrylique sur toile. Zied Ben Romdhane, en photographe d’art, cligne de l’œil au quotidien du Bassin minier où la pollution crie sa présence. Mohamed Ben Soltane peint en noir et blanc à l’acrylique sur toile des personnages loufoques. Ymen Berhouma emploie des techniques mixtes pour raconter des scènes et autres expressions en mouvements. Quant à Meriem Bouderbala, elle continue d’explorer l’inventivité qui caractérise son expression artistique. Un autre photographe d’art, Hichem Driss, propose des photos « enrobées » de collages étonnants de Tunisiens et de Tunisiennes, avec leurs multiples expressions de joie et de solitude.

Thameur Mejri, de son côté, e dans une œuvre à l’huile sur toile raconte un parfum d’enfance. Le sculpteur Aziz Mohsni réalise une sculpture dédiée à un « Enfant roi » pour insister sur l’importance de la présence de la femme dans l’histoire de la Tunisie. Fedele Spadafora, qui est un artiste vivant à New York, axe son travail à l’acrylique sur papier sur des modèles féminins. Enfin, Ekram Tira et au transfert sur toile, réunit des animaux et des personnages comiques sous le titre de « Electro ménagerie et raz de marée. » Une exposition qui vaudra le déplacement pour ceux qui ne l’ont pas encore visitée à Ghaya Gallery, à Sidi Bou Saïd.

B.L.