Exposition Des « Tunisianiennes » artistes, Í  la galerie du Cap

C’est dans une ambiance sympathique et bon enfant qu’a eu lieu le 18 mai 2012, Í  la galerie du Cap Í  Gammarth, le vernissage de l’expositi

Exposition Des « Tunisianiennes » artistes, Í  la galerie du Cap

De beaux talents Í  découvrir
C’est dans une ambiance sympathique et bon enfant qu’a eu lieu le 18 mai 2012, Í  la galerie du Cap Í  Gammarth, le vernissage de l’exposition collective du « Club 22 » de peinture de l’Amicale de Tunisiana. Un vernissage ponctué par une tombola et des cadeaux- surprises aux gagnants tirés au sort.

Ce club existe, en effet, depuis 2005. Ses membres, un groupe de femmes passionnées d’arts plastiques et encadrées par le professeur de peinture SamiGharbi , croient fort que « l’art, c’est la vie ! » Et c’est pour cela que l’ensemble des œuvres chantent la vie, tout simplement. Des œuvres chatoyantes et qui ne laissent pas indifférent. Un travail minutieux et de haute tenue, qui fait apparaÍ®tre le talent de toutes ces femmes passionnées de peinture et qui s’adonnent, Í  cœur joie, Í  leur hobby. « La peinture m’apporte paix, joie et amour ! » s’exclame Lamia Aniba qui raconte des thèmes aussi variés que le printemps, les fleurs, un voilier, le Jazz et le Flamenco. La beauté des fleurs, les mouvements et la musique, semblent le plus l’habiter. De son cÍ´té, Meriem Kasmi est fascinée par la lumière de la Médina, sans pour autant ne pas insister sur la femme, entre autre artisane, ou danseuse. « En tenant le pinceau et en mélangeant les couleurs, je fais éveiller en moi la femme artiste », dit cette artiste en puissance. Pour Nadège Baccouche, peindre, pour elle sont « des moments qui lui permettent de créer quelque chose Í  partir de rien et en dehors des lignes. » Elle s’attache, en plus, Í  des coins mythiques de la Tunisie, comme Sidi Bou Saͯd et fait un clin d’œil Í  la femme dans toute sa tendresse. Sawssen Daly Ben Moussa, pour sa part, joue d’ombre et de pénombre, de mouvement, ici, avec la danse du Flamenco, mais aussi d’arÍ´me de fleur de narcisse… Elle affirme d’ailleurs qu’ « avec une toile, elle voyage, s’énerve, joue, s’exalte et s’impatiente. Bref, c’est comme porter un enfant et enfin accoucher ! » Conclut-elle. Fériel Slama rend hommage aux potières de Sejnane et aux femmes au Hammam. Selma Ben Youssef met, entre autre en valeur, la Médina, Í  travers une randonnée aux fleurs. Elle dit, d’ailleurs que « la peinture lui permet d’exposer sa créativité et lui apporte la liberté et l’accomplissement de soi et surtout la patience. » Nous retrouvons le calme et la volupté dans les rues de la Médina dans les œuvres de Sondes Boumallouga. Quant Í  Elhem Bel Haj Yahia, a comme une nostalgie d’un temps révolu ; celui des femmes au Safsari (et si elles revenaient aujourd’hui ?) et de la « Houma. » Elle raconte également l’amour. Asma Khlass, pour sa part, peint certes la Médina et Sidi Bou Saͯd. C’est une Médina, plutÍ´t en temps de révolution. Et c’est la seule participante qui évoque directement la révolution tunisienne, Í  travers un tableau. Sarra Ennouni effectue un voyage, avec des chevaliers au Sahara. Saͯda Boudemgha évoque une femme au satin rouge et une autre au Sari. « L’effet de la lumière sur les objets, les personnages, les animaux ou les paysages, dit-elle en substance, m’attire avant tout. » Enfin le maÍ®tre Sami Gharbi participe Í  cette exposition avec une série de tableaux aux couleurs noire, or, pourpre et verte, pour nous offrir Í  voir les résultats de ses recherches au niveau de la calligraphie arabe. Une belle exposition Í  voir et Í  apprécier.

B.L.