Exposition Í  la Galerie Saladin : «Dhyefa»

L’Association Tunisienne des Jeunes Créatifs (ATJC) est l’hÍ´te de la Galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd, Í  travers une exposition de gr

Exposition Í  la Galerie Saladin : «Dhyefa»

L’Association Tunisienne des Jeunes Créatifs (ATJC) est l’hÍ´te de la Galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd, Í  travers une exposition de groupe intitulée d’ailleurs : « Dhyefa. » Inaugurée le 7 aoÍ»t 2012, elle se poursuivra jusqu’au 22 du même mois, afin de faire découvrir aux amoureux des arts plastiques le talent de ces jeunes plasticiens. Trente et un artistes y proposent, en effet, pas moins de cinquante six œuvres entre peinture, sculpture et photo. Il y’a « de tout », du très bon, du bon et du moins bon dans cette grande exposition, o͹ le jeune plasticien, y cÍ´toie l’enseignant aux beaux arts. Le maÍ®tre des lieux, Si Ridha Souabni, y a opté, par ailleurs, pour un choix artistique Í  but non lucratif, en signe d’encouragement Í  cette jeune association, créée depuis quelques mois, en décembre 2011, plus exactement. Elle tend, en particulier, Í  sortir des sentiers balisés de la relation de l’artiste avec la création et la créativité ; en dépassant l’esprit de censure ancienne et actuelle qui vit dans la tête des rétrogrades. Cela nous a été expliqué par Achref Bouteraa, artiste participant et non moins président de l’ATJC. Cette association offre, en plus, comme l’a ajouté notre interlocuteur, l’opportunité Í  ses membres passionnés d’arts plastiques, de montrer leur savoir-faire et de mettre en valeur leur créativité. Un rapport gagnant-gagnant, pour l’avenir, entre les artistes débutants et les professionnels. Le domaine des arts plastiques a aujourd’hui fortement besoin de chercher de nouvelles donnes et d’établir des liens solides et concrets entre tous les artistes dans cette nouvelle Tunisie post-révolution et assoiffée de démocratie. La « Dhyefa » est bien particulière Í  la galerie Saladin ; si bien que lors du vernissage, une ambiance de fête régnait entre tous les participants et le public présent. Un « happening », en quelque sorte, pour annoncer le démarrage de ce rendez-vous amical et convivial. Le détour, en nocturne, Ramadan et été obligent ! En vaut le coup. Et ça se passe Í  Sidi Bou Saͯd, Í  la galerie Saladin ; o͹ plusieurs œuvres vont au diapason de l’actualité tunisienne.

B.L.