Exposition Í  la Galerie Saladin : Les palettes tendresse de Caroline Degroiselle

L’ambiance était bon enfant, samedi dernier pour de belles retrouvailles entre l’artiste plasticienne néo-calédonienne Caroline Degroiselle et

Exposition Í  la Galerie Saladin : Les palettes tendresse de Caroline Degroiselle

L’ambiance était bon enfant, samedi dernier pour de belles retrouvailles entre l’artiste plasticienne néo-calédonienne Caroline Degroiselle et le public fidèle de la galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd. Elle revenait, en effet, comme elle l’avait promis quelques mois auparavant dans ce même espace d’exposition pour y proposer ses nouvelles créations d’acrylique sur toile et d’aquarelle jusqu’au 7 décembre 2012. Une quarantaine d’œuvres sous le thème des palettes du cœur y sont exposées. Car entre Caroline et la Tunisie, une belle histoire d’amour est née depuis le premier coup de foudre, en avril dernier.

Cela continue de plus belle avec cette cascade de couleurs chatoyantes et verdoyantes,   quelque soit le lieu représenté et qui se situe en Tunisie, en France, ou Í  Nouméa, soit Í  quelques vingt mille kilomètres de Sidi Bou Saͯd. Les distances ne semblent pas séparer les cœurs déjÍ  amoureux de Caroline, une artiste exceptionnelle et une femme qui explose de douceur. Elle ne se prend point pour une star, accueillant chacun de ses visiteurs avec le même sourire et avec des accolades tout Í  fait légitimes et qui crient cette belle et grande amitié qui la lie Í  notre pays. Les fleurs, les marines, le soleil et les lumières, ne quittent jamais ses tableaux fleuris, allait-on dire. Le pléonasme ne suffirait pas, ici, Í  traduire cette fraicheur et cette beauté volée aux matins ensoleillés de Caroline et que cette dernière nous fait partager. Et si l’on consulte les titres qu’elle attribue Í  ses œuvres, on sent déjÍ  tout l’attachement qu’elle voue Í  la nature. « Mes orchidées en trio tendresse », « Bouquet d’un matin sourire », « Les lys tendre jeune fille », « Mes iris mosaͯque de cœur », « Bouquet jolie dame », ou encore : « Marguerites en caresses tendres »…Autant de titres qui nous prennent allègrement vers un beau et merveilleux voyage. Cela continue encore avec les : « Coquelicots danseurs », « Les roses sauvages de Sidi Bou Saͯd », ou : « Kairouan, sourire d’Orient », « La danse de la mer, un matin de turquoise » et « Le voilier en balade rose tendre. » Quoi de plus beau que d’effectuer un détour sur la galerie Saladin pour retrouver la peinture de Caroline Degroiselle. Son séjour sous nos cieux n’a pas été long, malheureusement, car elle est repartie Í  Paris, lÍ  o͹ elle tient une autre exposition, Í  la galerie Thuilier, au Marais, presque en même temps qu’Í  Sidi Bou Saͯd. Mais Caroline reviendra chez nous, Í  coup sÍ»r !

B.L.