Exposition Í  la Galerie Sémia Achour Nadia Zouari et ses « traces d’évasion »

La continuelle quête d’existence Dans sa nouvelle exposition personnelle, qu’elle tient actuellement et jusqu’au 30 décembre 2012 Í  la G

Exposition Í  la Galerie Sémia Achour Nadia Zouari et ses « traces d’évasion »

La continuelle quête d’existence

Dans sa nouvelle exposition personnelle, qu’elle tient actuellement et jusqu’au 30 décembre 2012 Í  la Galerie Sémia Achour Í  la Soukra, l’artiste plasticienne Nadia Zouari continue-t-elle de  s’interroger sur le monde d’aujourd’hui et plus particulièrement sur l’avenir d’un quotidien tunisien, pas du tout Í  envier ?

A travers vingt cinq œuvres de technique mixte sur toile et dans le cadre calme et silencieux de cette galerie,  voudrait-elle tout simplement recréer le monde ? Restant fidèle Í  sa touche suggestive, elle nous prend pour un voyage sur des « traces d’évasions », d’o͹ le titre de son exposition. Mais ce n’est pas seulement de voyages qu’il s’agit. L’interprétation y prend des sens  multiples et les ressemblances ne se comptent pas. La domination du rouge et du bleu viennent nous dire qu’ils restent ses couleurs préférées. Sur terre ou imagée dans l’espace, sa peinture est ici une quête d’une meilleure existence. Le rêve est le propre de l’artiste, qu’il soit poète, musicien ou plasticien. Les titres des œuvres ne renvoient pas directement Í  leur sens premier. Y’a-t-il alors des êtres humains, ou des éléments de la nature dans sa peinture ? « Peindre, c’est avant tout une aventure », a affirmé un jour Nadia Zouari. Cette aventure se construit et se reconstruit au gré du moment et des situations. Il en restera des traces d’évasions dans sa peinture plutÍ´t et toujours libre et vagabonde.
Ses tableaux sont de différents formats et jusqu’aux diptyques et triptyques aussi. Une formidable composition pour raconter la vie tant rêvée. Ou comment peut-on la voir et la concevoir aujourd’hui sous l’œil de l’artiste observateur et critique, témoin de son temps. Les lumières et les mouvements n’y manquent pas. C’est la valse des êtres et des choses dans un instant Í  repenser la vie et non Í  la refaire…pour rien ! Une visite s’impose pour retrouver notre plasticienne qui fait dans le grand art.

B.L.