Exposition Í  la Galerie Yahia : Azulejo portugais, dialogues contemporains

C’est une fort belle exposition qu’abrite la galerie Yahia, au second étage de la galerie marchande du Palmarium, depuis le 2 et jusqu’au 28 ao

Exposition Í  la Galerie Yahia : Azulejo portugais, dialogues contemporains

C’est une fort belle exposition qu’abrite la galerie Yahia, au second étage de la galerie marchande du Palmarium, depuis le 2 et jusqu’au 28 aoÍ»t 2012. Organisée par l’ambassade du Portugal en Tunisie, en collaboration avec la municipalité de Tunis, cette exposition est un voyage Í  travers les azulejos, Í  travers plusieurs panneaux qui le racontent. Ces carreaux de faͯence émaillée et peints, représentent un art décoratif typique du Portugal. Mais ce ne sont, en fait, que nos carreaux de « Zleiz » que nous retrouvons, également. Les dialogues contemporains et de civilisation entre plusieurs pays du bassin méditerranéen et que voudrait faire rappeler cette exposition, datent de plusieurs siècles. Le rapprochement y est frappant, surtout avec la Tunisie. Le Portugal est le pays bleu, grace aux azulejos et la Tunisie aussi, grace Í  la couleur bleue de ses portes et fenêtres et au bleu de ses plages. L’exposition nous fait savoir que du nord au sud du Portugal, les azulejos sont présents dans les palais, les églises, les maisons, les fontaines, les façades, les monuments et couvrent, parfois, des pans de murs entiers. Leurs formes et leurs dimensions sont diverses. On raconte que les azulejos ont été introduits au Portugal après la prise de Ceuta, au Maroc, par les portugais, en 1415. Cet art transitera, par la suite, par l’Andalousie, pour revenir et définitivement au Portugal. Il devint un art Í  part entière et une spécificité du pays. Des écoles spécialisées virent le jour, depuis le dix huitième siècle. Un mode d’expression artistique qui met en évidence le génie créatif des peintres portugais. Et même si cet art s’est industrialisé, il est revenu aujourd’hui un art de création artisanale. Le savoir-faire est ainsi bien exploité. A Lisbonne, il existe un musée de l’azulejo, installé dans le couvent Madre de Deus, présente, bien naturellement de très belles pièces. De même que pas moins de quatre stations de métro, dans la capitale portugaise, sont ornées d’azulejos. Ce dernier nous est tellement familier, que l’on se sent chez soi, en voyageant au Portugal, par le biais de l’azulejo et de sa beauté saisissante.

B.L.