Sous le thème des sérénités, le plasticien Gerald Di Giovanni expose Í la galerie Saladin Í Sidi Bou Saͯd depuis le 30 novembre et jusqu’au 16 décembre. Un hommage Í la sérénité de la femme.
Plus de soixante tableaux représentent le travail de cet artiste plasticien dans sa première exposition personnelle en Tunisie. Les aquarelles en constituent la majorité du travail réalisé en dix-huit mois par cet artiste talentueux. Les dessins Í la plume, Í l’aquarelle, au crayon, Í la mine de plomb, au stylo, au sepia, au feutre et Í l’huile, mettent en évidence la beauté de la femme. Il en saisit la tendresse du regard et du mouvement en différentes positions. Le corps nu de la femme ou de la jeune fille est certes objet de désir et de fortes sensations, mais cette beauté est surtout visible Í travers les croquis. « Un retour aux sources de l’art », comme l’indique Gerald Di Giovanni dans son mot de présentation de son exposition. C’est « la trace magique de l’instantané », comme l’ajoute l’artiste, un jeu simple de lignes et d’aplats de couleurs. » L’exposition se démarque par son atmosphère de calme et de volupté.
L’artiste insiste parfois dans son choix des titres des œuvres sur les détails et non pas sur les femmes elles-mêmes. C’est le cas du « Challe bleu» et du « Satin noir. » D’un autre cÍ´té, l’on est dans le vif du sujet avec les : « Belles en chair », « L’étudiante allongée » et « La fille au chignon. » Un coup de cœur Í la femme Í travers un travail minutieux et artistique. Le corps féminin est Í lui seul source d’inspiration. L’artiste y crée Í partir de ce thème et de ses modèles. Ou comment il voit et interprète cette beauté magique et enivrante. Une manière de célébrer la femme et de la chanter tendrement. Une exposition qui mérite le déplacement.
B.L.