Exposition de l’Union des Artistes Plasticiens Tunisiens au Palais Kheireddine Un florilège de créativité

Une grande exposition d’arts plastiques, celle de l’Union des artistes plasticiens tunisiens (UAPT) se tient actuellement et jusqu’au 30 juillet

Exposition de l’Union des Artistes Plasticiens Tunisiens au Palais Kheireddine Un florilège de créativité

Une grande exposition d’arts plastiques, celle de l’Union des artistes plasticiens tunisiens (UAPT) se tient actuellement et jusqu’au 30 juillet  au Palais Kheireddine-Musée de la ville de Tunis. Près de soixante dix artistes y participent avec des noms très connus, d’autres qui le sont moins et d’autres dont on découvre agréablement les travaux. Une opportunité pour tater le pouls de la création artistique en Tunisie, du moins chez les membres de cette union représentative de la majorité des plasticiens qui s’activent sur la place.

Ce rendez-vous annuel incontournable, qui occupe les deux niveaux de ce grand espace et  sans pour autant porter un titre bien particulier, semble se présenter sous le signe de l’art contemporain et moderne sous plusieurs de ses techniques et formes. Ils s’y cÍ´toient, en effet, la peinture Í  l’huile et Í  l’acrylique, l’aquarelle, le collage, la photo, l’installation et la sculpture. Bref, un florilège de créations et de travaux o͹ la recherche est de rigueur. Le spectateur est invité Í  admirer des œuvres qui se présentent sous plusieurs formats. Les cimaises et le parterre en sont  envahis. Plusieurs générations d’artistes et de maÍ®tres se trouvent réunis Í  l’occasion de cet événement pictural. Il y va de Fethi Ben Zakour, Í  Ali Issa,  Í  Monji Maatoug, Í  Baker Ben Frej, Í  Abdelhamid Ammar, pour ne citer que ces artistes-lÍ , car la liste est encore longue.

Et dans une aile du palais, deux artistes y exposent le fruit de leur rencontre de création. Il s’agit d’une installation réalisée par Jalel Bessaad, photographe et cinéaste et de Yasser Jeradi plus connu comme musicien, chanteur et cinéaste. Une rencontre insolite pour des travaux également insolites. LÍ  o͹ le quotidien, pas beau Í  voir, est exprimé par photos accrochées, par peinture et collage sur des tonneaux. Un ensemble parfait pour raconter le désarroi et la révolte. D’un autre cÍ´té, plusieurs œuvres, toutes techniques confondues, ne portent pas de titre, sinon le « San titre » indicatif. On reste étonnés, vu que la plupart de ces travaux font voir, non seulement le haut niveau artistique de leurs auteurs, mais les thèmes d’actualité qu’ils abordent avec recherche et créativité. Une exposition qu’il ne faut point rater de voir.

B.L.