Exposition de portraits de réalisateurs tunisiens Í  la MC Ibn Rachik : Nos cinéastes dans leur jardin secret

Une exposition de photos de quelques-uns de nos réalisateurs réalisée par l’artiste-photographe et cinéaste tunisien Slown se tient actuellement

Exposition de portraits de réalisateurs tunisiens Í  la MC Ibn Rachik : Nos cinéastes dans leur jardin secret

Une exposition de photos de quelques-uns de nos réalisateurs réalisée par l’artiste-photographe et cinéaste tunisien Slown se tient actuellement Í  la maison de la culture Ibn Rachik jusqu’au 27 février. Un rendez-vous pas comme les autres.

Cette exposition est organisée dans le cadre des cinquièmes Rencontres des réalisateurs de films qu’organise l’Association des réalisateurs de films tunisiens (ARFT.) Il était prévu que cette exposition rassemble les portraits d’une soixantaine de nos cinéastes, mais vu le manque d’espace, une trentaine parmi eux y sont seulement représentés. Les photos en noir et blanc et en couleur, ne sont pas accompagnées par les noms des différents cinéastes. Un choix étrange du photographe, qui, lui-même, se cache derrière un pseudonyme. Plusieurs de nos faiseurs d’images ne sont pas connus du grand public et même des journalistes et autres critiques de cinéma. Nous avons pu reconnaÍ®tre des cinéastes comme Nouri Bouzid, Sonia Chamkhi, Walid Tayaa, Néjib Belkadhi, Samir Harbaoui, Nacer Khemir et Naoufel Saheb Ettabaa.

La majeure partie des photos sont prises en plan large et de loin. Si bien que le cinéaste est confondu avec le décor naturel ou composé qu’il a choisi d’y être. Certes, chacun d’eux nous fait découvrir son jardin secret, le lieu qui lui convient le mieux. Au bord de la mer, en pleine nature, dans une ruelle de la Médina, au milieu des briques, ou sur l’autoroute du Bac, ils ont choisi Í  leur aise leur lieu de prédilection. LÍ  o͹ ils se sont trouvés devant l’appareil photo, eux, qui, habituellement sont derrière la caméra. Le goÍ»t de chacun d’eux y est révélé et l’entente qui a eu lieu entre ces cinéastes et le photographe a donné ses fruits. Et faut-il remarquer que la qualité des photos n’est pas des meilleures, vu le choix préalable de l’artiste-photographe Slown qui y réalise des recherches esthétiques.

Une exposition qu’il faudra visiter pour voir nos réalisateurs de films, appartenant Í  plusieurs générations, sous un autre angle.

B.L.