
Une grande exposition de groupe dédiée Í la sculpture et réunissant une vingtaine d’artistes se tient actuellement et jusqu’au 23 février Í la Maison des Arts du Belvédère. Un rendez-vous avec un bon nombre de nos sculpteurs appartenant Í plusieurs générations.
Cet art y est mis en évidence. Najet Gherissi propose des chronos en métal. Sahbi Chtioui utilise ce même matériau pour raconter une ballade entre Abou Gharib et Guantanamo et le seul destin de deux prisonniers. Taoufik Béhi représente un violoncelliste en sculpture métallique. Aziz Noubi jette des regards croisés en utilisant la taille directe sur bois. Abdelaziz Krid propose une trilogie en technique mixte. Avec ce même procédé, Boujemaa Belaifa rend hommage Í « Guernica » l’œuvre majeure de Picasso et représente en diptyque un couple attaché. Et toujours en technique mixte, Abdelaziz Mohsni met Í vue les précieux ridicules. Quant Í Mohsen Jeliti, il réalise une composition musicale avec un assemblage soudure. Et avec ce même matériau, Hamadi Ben Neya forme des rondeurs d’acier.
Mohamed Bouaziz, de son cÍ´té, réfléchit sur le mouvement de l’esprit Í la taille directe sur le marbre. Il en est de même pour Hamda Ben Salem qui en forme un nœud. Yosri Bahrini représente une femme sans ailes Í la soudure et Í la récupération. Abdesselem Ayed laisse sans titre son œuvre au cuivre. Mohamed Ghassen Fadhil réalise son travail Í la sculpture résine anthropomorphique. De son cÍ´té, c’est un surf minéral qu’Imen Besrour crée Í la pate Í faͯence. Tahar Dhaoui et Í travers une installation, raconte des chimères de démocratie. Et Í la mosaͯque de verre, Kaouther Belouednine sculpte la mariée. Enfin, le béton devient un oiseau de paradis grace au travail de Saber Sahraoui. Ces réalisations sont en diverses tailles et formes et donnent une idée sur l’univers de la sculpture en Tunisie.
Une exposition qui mérite le déplacement pour découvrir ou redécouvrir les travaux de nos sculpteurs qu’on voit rarement réunis Í l’occasion d’un tel événement.
B.L.