Exposition d’Abdelmajid El Bekri Í  la galerie Saladin

Souvenirs et rêves Il y avait bien du monde samedi dernier Í  la galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd, Í  l’occasion du vernissage de la no

Exposition d’Abdelmajid El Bekri Í  la galerie Saladin


Souvenirs et rêves 
Il y avait bien du monde samedi dernier Í  la galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd, Í  l’occasion du vernissage de la nouvelle exposition d’Abdelmajid El Bekri.

Cette dernière est placée sous le thème des « souvenirs et des rêves au fil des jours. » Et sous l’autre signe des retrouvailles, plusieurs artistes peintres étaient lÍ .
On remarquait la présence de Mohamed Zouari, Brahim Azzabi, Mohamed Ali Essaadi, Fethi Zbidi, Ahmed Souabni et bien d’autres artistes et journalistes amis de la galerie. Un après-midi de fête, puisque notre plasticien y fêtait et presque jour pour jour ses cinquante années d’expositions. Un bail pour lequel il a rassemblé quelques uns de ses premiers tableaux datant du début et du milieu des années soixante du siècle dernier, mais aussi des coupures de presse et des photos qui en parlent. Une montagne de souvenirs qui remontent également aux années soixante-dix, quatre-vingt, quatre-vingt dix… 

pour ce plasticien aussi talentueux que prolifique. Il continue sa traversée picturale en s’attachant et en s’inspirant du patrimoine arabo-musulman de la calligraphie, aux miniatures.
Il a exposé en solo et en groupe un petit peu partout en Tunisie et Í  travers le monde. Certaines de ses œuvres figurent parmi les collections privées de différentes institutions publiques internationales et pas des moindres. Et Í  l’occasion de cette belle exposition, doit-on parler de l’artiste ou de son œuvre ?

 Cette dernière s’impose d’elle-même, d’autant plus qu’il y’a eu chez El Bekri un nouvel élan qui a permis d’exploser la toile et de sortir du travail  qu’on lui connaissait depuis toujours. Une nouvelle approche esthétique marquée par les couleurs bleue azur, o͹ filtre la couleur or. Une manière de mieux penser la toile et de représenter les sujets vus ou rêvés. L’artiste garde les secrets de faire parler les matières utilisées. Ses recherches sur la matière déterminent son cheminement artistique. On s’arrête devant un tableau et on y revient, tellement la fascination est grande.

Et mieux encore le plasticien ne néglige pas la technologie moderne pour l’exploiter Í  bon escient, lui qui semble imprégné plutÍ´t par l’art ancien et le patrimoine en général. Ce patrimoine ne peut survivre que s’il est savamment exploité et mis au goÍ»t du jour. Une exposition Í  visiter absolument et qui sera visible jusqu’au 27 juin.

B.L.