
Accompagnant la 11è édition de Jazz Í Carthage by Ooredoo (8-16 avril), une exposition rétrospective relate succinctement et en quelques photos et jusqu’au 14 avril, Í l’Institut français de Tunisie, les onze années d’existence de ce festival musical annuel.
Cette exposition est organisée par cultart, en collaboration avec Cult’ Art et l’Institut français de Tunisie. D’emblée, on se rend compte qu’il ne s’agit-lÍ que d’une sélection d’une douzaine de photos qui nous renvoient Í chacune des éditions précédentes de « Jazz Í Carthage » qui a démarré, on s’en souvient, en 2005. Dans un petit espace, les moments forts de cette grande fête de la musique y sont ré-évoqués. Mais cela ne donne pas grand-chose, dans la mesure o͹ les photos, dues Í plusieurs photographes qui avaient travaillé avec ce festival, ont été réalisées en taille moyenne, en couleur ou en noir et blanc. Le visiteur doit donc s’approcher de plus près de chacun des photos-tableaux pour voir au mieux de quoi et de qui il s’agit. Et lÍ on ouvre l’album des souvenirs de « Jazz Í Carthage » et de ses nombreux artistes étrangers et tunisiens, spectateurs, amis et sympathisants.
Bref, les souvenirs, pour y rester, de tous ceux qui aiment le Jazz et les autres musiques connexes. Lucky Peterson, qui a donné un mémorable concert en 2015 au Palais des congrès, Í Tunis, Liz Mc Comb, qui a chanté en 2008, pour ne citer que ces deux grandes vedettes américaines, évoquent Í eux seuls des pages glorieuses et ineffaçables du palmarès de ce grand festival international de Jazz. Un rendez-vous devenu incontournable qui est organisé par Scoop Organisation sous la houlette de Mourad Mathari et de l’équipe dynamique qui l’entoure. Une exposition qu’il faut aller voir pour avoir au moins une petite idée sur le parcours de « Jazz Í Carthage. »
B.L.