Exposition rétrospective de l’artiste Habib Bida Í  la Maison des Arts Itinérances et recherches

Une soixantaine d’œuvres de l’artiste plasticien Habib Bida meublent les cimaises des deux niveaux de la Maison des Arts du Belvédère jusqu’a

Exposition rétrospective de l’artiste Habib Bida Í  la Maison des Arts Itinérances et recherches

Une soixantaine d’œuvres de l’artiste plasticien Habib Bida meublent les cimaises des deux niveaux de la Maison des Arts du Belvédère jusqu’au 31 octobre. Une exposition rétrospective intitulée : « Itinérance » pour un artiste dont les tableaux ont beaucoup voyagé à travers le monde. Habib Bida a également reçu plusieurs prix et distinctions en Tunisie comme ailleurs dans les pays arabes et en Occident.

Cet artiste plasticien, enseignant aux Beaux Arts, est également connu pour être un critique d’art. Cette exposition rassemble un bon nombre d’œuvres acquises par l’Etat et d’autres empruntées de chez plusieurs collectionneurs ou citoyens lambda amateurs d’arts plastiques. A travers les réalisations d’Habib Bida, des tableaux de dimensions moyennes, on remarque une évolution au niveau de la perception et de la représentation des êtres et des choses qui l’entourent. C’est l’éternelle rencontre entre les formes et les couleurs. Une peinture abstraite ou d’imagination ? On y adhère allègrement. Les mouvements, la lumière et les couleurs s’y retrouvent, traduisant des situations, des rencontres et le désir de l’artiste à créer des compositions. Il ira même jusqu’à « organiser » des festivals répétitifs dédiés aux couleurs rose, verte et rouge.

L’itinérance, c’est aussi le cheminement de l’artiste créateur de sa propre œuvre où les formes sont parfois un labyrinthe. En quête de recherche, Habib Bida mettra en lumière la luminosité et le charme du noir. D’autres œuvres ne portent pas de titre, soit qu’elles s’annoncent d’elles-mêmes, soit que le peintre laisse le libre choix au visiteur de la voir et de l’interpréter à sa manière. D’un autre côté, le corps est-il dans tous ses états ? Dans cette grande exposition-rétrospective, les corps sont allongés, invisibles, cachés ou enfouis dans la couleur. Cette situation revient d’ailleurs à plusieurs reprises. Une exposition qui mérite le détour pour découvrir ou redécouvrir le cheminement évolutif de l’artiste plasticien Habib Bida.

B.L.