
Pas si court que ça !
S’il est considéré, depuis bien des années, comme le « Cannes du court », le festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, réunit, en effet, une sélection comprenant différents programmes éclectiques de films de production récente et de bonne qualité ; avec, bien sÍ»r, plusieurs compétitions. Un rendez-vous incontournable, qui a lieu cette année du 27 janvier au 4 février 2012, des professionnels du cinéma du monde entier, de la presse et des critiques ; avec des salles pleines, Í toutes les séances et de longues files d’attente, o͹ l’on risque de ne plus trouver de places, même dans les plus grandes salles du festival ! Réparties Í travers toute la capitale de la région du Puy de DÍ´me.
B.L. « Jetsetmagazine », quoi ! Y est ! Quelle chance ! C’est pour vous !
« C’est quoi l’histoire ? L’histoire, c’est deux mecs. Ils sont au festival et se font leur cinéma. Y’a qu’Í voir leurs fringues…Non, non, l’histoire c’est deux mecs qui se retrouvent autour d’un verre pour refaire le monde…Non, non, non, l’histoire c’est le festival du court métrage de Clermont-Ferrand : plein d’histoires de cinéma pour refaire le monde ! » C’est l’ « Edito », que nous reprenons pour vous, celui du programme du festival (version miniaturisée). Et l’histoire de votre serviteur se situe aux niveaux de la soif de regarder beaucoup de nouveaux films, du matin au soir et le froid polaire qu’on combat, mais qu’on oublie vite, tellement l’accueil des organisateurs est chaleureux et la clim est omniprésente. Excusez la Lapalissade ! Entre la 24ème compétition internationale ; o͹ la Tunisie est sélectionnée avec le court-métrage : « Vivre » de Walid Tayaa. Une fiction de 18 minutes, datant de 2010(nous y reviendrons) et la 11ème compétition Labo, une compétition internationale de films hors du ton, la 34ème compétition nationale, française, bien évidemment, « Hoy Cuba », un petit clin d’œil sur l’œuvre de cinéastes de Cuba qui racontent des histoires Í caractère universel, avec des supports puisés dans les dernières technologies, nos yeux nageaient plein l’écran. Oui, mais il y’a aussi les « mouches et autres bestioles », cela donne la puce Í l’oreille. Une rétrospective qu’on allait oublier, regroupant des « courts sur pattes », ou si vous voulez trois programmes de 34 films sur le monde des insectes. André Gide ne dit-il pas que : « Les plus beaux sujets de drame nous sont proposés par l’histoire naturelle et particulièrement par l’entomologie ». D’autres programmes constituent également le menu, très copieux du cinéma qui suit son court Í Clermont-Ferrand. Et lÍ , ce n’est pas moins de onze programmes et autres rétrospectives. Excusez du peu ! Et le manifeste d’Oberhausen et Alexander Kluge, la carte blanche Í Kazak Productions, deux programmes de l’INSAS de Bruxelles, un autre programme dédié Í Théodore Ushev, un artiste canado-bulgare de cinéma d’animation, « Minuit rouge », une séance spéciale Í Minuit avec de la science-fiction, « Regards d’Afrique » ; et des courts-métrages africains francophones. « Court d’histoire » ; avec un regard sur le mouvement ouvrier, les films tournés et aidés en région (Ah ! Si nous faisions autant ! ) Pour notre développement régional ! « Décibels », sont des découvertes de créations musicales éclectiques et surprenantes. « Scolaires », d’un autre cÍ´té, comprend des études de scénarios. Un autre programme de courts et des rencontres avec les réalisateurs, ont lieu et enfin plusieurs programmes spéciaux pour les enfants, sont au menu du festival. Quant au 27ème Marché du film court, il a lieu du 28 janvier au 3 février 2012.
Le rythme est infernal entre les projections ; o͹ l’on doit courir, sous la neige, pour passer d’une projection Í une autre et parfois en rater une, qu’on pourra voir durant une autre séance, car les films en compétition, repassent jusqu’Í sept fois, durant les jours du festival. Qui dit mieux ? A la prochaine !
B.L.