
Une projection en avant-première du nouveau long-métrage « Hezz ya wezz » d’Ibrahim Letaief a eu lieu le 1er mai au cinéma l’« Alhambra » Í la Marsa dans une salle comble. Un événement cinématographique couru ce soir-lÍ par le tout-Tunis des arts, de la culture et de la politique aussi.
Car ce film colle Í la vie politique tunisienne d’aujourd’hui, la présente et l’analyse autrement avec un humour noir prononcé. Mais ce film est-il un film politique ? Policier ? Ou de comédie ? Son réalisateur le définit plutÍ´t comme une comédie.
Cette dernière est en fait une parodie des actes terroristes des groupes Í connotation islamiste et terroriste qui ont ébranlé la vie des Tunisiens depuis la révolution.
Le titre français du film : « Affreux, cupides et stupides » donne Í équivoque et laisse chacun chercher o͹ il pourrait se trouver. Il pourrait s’agir également d’une même communauté. Le scénario est léger et la narration le suit. Car Ibrahim Letaief semble avoir choisi le créneau de la comédie pour raconter ses histoires et nous fournir son point de vue de la vie aujourd’hui sous le toit de la Tunisie. Cela suit son court-métrage : « Visa-La Dictée » et son premier long-métrage : « Cinecitta-7, Avenue Bourguiba. »
Cette dernière est en fait une parodie des actes terroristes des groupes Í connotation islamiste et terroriste qui ont ébranlé la vie des Tunisiens depuis la révolution.
Le titre français du film : « Affreux, cupides et stupides » donne Í équivoque et laisse chacun chercher o͹ il pourrait se trouver. Il pourrait s’agir également d’une même communauté. Le scénario est léger et la narration le suit. Car Ibrahim Letaief semble avoir choisi le créneau de la comédie pour raconter ses histoires et nous fournir son point de vue de la vie aujourd’hui sous le toit de la Tunisie. Cela suit son court-métrage : « Visa-La Dictée » et son premier long-métrage : « Cinecitta-7, Avenue Bourguiba. »
Avec une pléiade de comédiens talentueux qui ont donné leurs preuves au théatre, dans d’autres films et feuilletons télévisés, le réalisateur s’est entouré d’une formidable bande o͹ l’on retrouve des comédiens dans des rÍ´les de composition inattendus. C’est le cas de Fatma Ben Saidane, dans celui du « Robba Vequia », qui lui colle Í merveille, Mourad Karrout, en patron de bar efféminé sur les bords, Sawsen Maalej, en garçon manqué fou d’Elvis Presley et portant son pseudonyme, Taoufik El Ayeb, en Cheikh-Emir étonnant et hilarant, Ahmed Hafiène dans le rÍ´le d’un commissaire pas comme les autres et un peu trop aimé de tous. La parodie est en cascade et les clins d’œil aussi.
Si bien que des scènes reviennent, tandis que les événements évoluent. Les noms des personnages ressemblent parfois comme deux gouttes d’eau Í d’autres personnages réels. La police est surnommée « El Hakem » (COPS) terme argotique américain désignant la police. Mais le plus surprenant dans « Hezz ya wezz » c’est qu’aucune indication ne renvoie Í la Tunisie. Le spectateur est ainsi invité Í se reconnaÍ®tre et Í reconnaÍ®tre son pays Í travers des réalités mises Í nu. Un film déroutant et comique Í souhait qui se laisse voir avec des musiques et des chansons adéquates qui accompagnent le sens l’absurdité de l’histoire racontée.
Si bien que des scènes reviennent, tandis que les événements évoluent. Les noms des personnages ressemblent parfois comme deux gouttes d’eau Í d’autres personnages réels. La police est surnommée « El Hakem » (COPS) terme argotique américain désignant la police. Mais le plus surprenant dans « Hezz ya wezz » c’est qu’aucune indication ne renvoie Í la Tunisie. Le spectateur est ainsi invité Í se reconnaÍ®tre et Í reconnaÍ®tre son pays Í travers des réalités mises Í nu. Un film déroutant et comique Í souhait qui se laisse voir avec des musiques et des chansons adéquates qui accompagnent le sens l’absurdité de l’histoire racontée.
B.L