
Jet Set : Racontez-nous comment vous est venu le déclic au tout début, l’idée d’inventer des personnages et par la suite d’imiter des gens connus ?
Quand j’étais petit, j’imitais déjÍ des personnages connus, puis sont venus les personnages que je qualifierais de virtuels, comme Migalo, Baya Dhiba et les autres, ceux du quartier populaire. Je racontais des choses anodines qui n’étaient pas vraiment rattachées Í l’actualité. Par la suite, j’ai vu qu’il fallait que j’introduise des personnages connus pour éviter que mes personnages « populaires » disparaissent petit Í petit, parce que le public n’a pas tout de suite accroché vu le langage un peu vulgarisé que j’utilisais. J’ai commencé avec les personnages des émissions sportives comme El Mghirbi, Khaled Hosni… ceux qu’on voyait Í la télé.
Jet Set : Mais comment avez-vous su que vous aviez ce don d’imitateur ?
Au début des guignols tunisiens, j’écoutais souvent les voix et j’ai remarqué que j’avais une certaine facilité Í les imiter, puis j’ai continué au lycée en imitant le surveillant général, quelques-uns de mes professeurs, mais c’était surtout entre nous, avec les amis, pendant les heures creuses. Puis j’ai eu l’idée de remplacer les voix des lascars par les voix de personnages populaires que j’ai inventés au fur et Í mesure. J’ai balancé la vidéo sur Facebook, et c’est Í partir de lÍ que Khali9a TV est née.
Jet Set : C’est vous qui faites toutes les voix ?
Oui, il n’y a pas d’autres intervenants avec moi.
Jet Set : Comment avez-vous été contacté par Mosaͯque FM ?
En 2008, quand Naoufel Ouertani animait encore Mosaͯque Show, il m’a contacté pas mal de fois pour me proposer de venir comme invité. Puis il m’a un peu oublié. Je l’ai d’ailleurs rappelé plusieurs fois par la suite pour savoir quand j’allais passer dans son émission. Nous avons enfin convenu d’un rendez-vous et je suis passé Í l’antenne pendant seulement 10 minutes. Une fois sorti, Nourredine Boutar a appelé Naoufel pour que je fasse plus d’antenne, alors ils m’ont rappelé une autre fois.Dans le temps, je travaillais encore Í l’aéroport. Je me souviens que c’était un mardi et que je devais bosser Í midi. Je suis allé le jour même Í la radio et j’ai fait l’émission avec Naoufel jusqu’Í 14h, ce qui m’a valu un savon de la part de mon supérieur.
Par la suite, Naoufel m’a recontacté en me disant que M. Boutar voulait me voir le jeudi mais sans me donner les raisons du rendez-vous. J’y suis allé et il m’a proposé de travailler ensemble, créer une rubrique… Au début, j’étais un peu sceptique parce que je ne savais pas si je pouvais faire une émission quotidienne. A l’époque, je sortais une vidéo par semaine sur Facebook…
Je me suis dit que je n’allais pas y arriver, que la matière allait me manquer, je ne voulais pas tomber dans la redondance. On a pris quelque temps de réflexion, du mois d’avril jusqu’au mois de juin. On s’est rencontré plusieurs fois, puis on s’est mis d’accord pour commencer en juillet. Mais même après cet accord, on ne savait pas exactement ce qu’on allait faire, on s’était juste entendu sur le nom de la rubrique : « Seyes khouk ». Une fois la décision prise, Naoufel m’a donné le micro et m’a laissé quartier libre pour enregistrer la rubrique comme je voulais en gardant mes personnages et en y ajoutant les personnages connus et c’est Í partir de lÍ que l’aventure a commencé.
Jet Set : Au début, il y a eu une certaine réticence de la part du public par rapport Í un certain langage qu’on n’était pas habitué Í entendre. Comment avez-vous géré ce rejet ?
C’est vrai que les gens ont un peu mal réagi au début, ils avaient peur pour leurs enfants, leur éducation, mais le fait est que ce n’est pas moi qui éduque les enfants des autres, c’était exagéré de penser que je pouvais avoir autant d’influence. Par la suite, les auditeurs ont petit Í petit commencé Í accepter, Í s’y habituer, surtout quand on a commencé Í introduire les personnages connus et Í relayer la rubrique avec l’actualité. Mais c’est vrai qu’au début les gens n’ont pas vraiment compris le langage populaire.
Jet Set : En vous écoutant parler, ce n’est pas du tout un langage que vous utilisez. Comment avez-vous fait pour maÍ®triser les tournures de ce jargon ? Connaissez-vous des gens qui parlent de cette façon ?
Ils sont partout ! Dans mon quartier, j’en connais pas mal, j’ai aussi connu des personnages pareils lors de mes études en Ukraine.
Jet Set : Vous avez étudié en Ukraine ?
Oui, mais je n’ai pas pu terminer mes études. J’ai fait une année de langue, un an et demi de construction navale, puis je suis revenu en Tunisie suite Í quelques incidents que je qualifierais de racistes… Je ne suis pas blond aux yeux bleus, vous voyez !
Jet Set : Un imitateur se sert toujours de l’actualité pour alimenter ses sketches. Est-il possible de trouver l’inspiration sans l’actualité ?
Il n’y a pas d’inspiration sans actualité. On peut parler des problèmes sociaux du Tunisien pendant deux ou trois épisodes, mais c’est surtout l’actualité qui alimente et qui intéresse.
Jet Set : Quand vous imitez quelqu’un, vous imitez même ses gestes et ses mimiques. Est-ce une manière pour vous aider Í entrer dans le personnage, même si c’est Í la radio et que personne ne vous voit ?
Au début, pour imiter une personne, il faut avant tout remarquer ses tics, sa gestuelle. Il est primordial de voir quelqu’un pour l’imiter. Imiter la voix d’une personne sans connaÍ®tre ses gestes est pratiquement impossible. D’ailleurs, il y a une petite cabine Í la radio o͹ je ne peux absolument pas enregistrer sinon je pourrais tout casser…
Jet Set : Un imitateur peut se permettre d’aller très loin dans ces sketches. Est-ce que vous vous autocensurez pour ne pas blesser ou froisser quelqu’un, même de nos jours o͹ on peut presque tout dire ?
L’autocensure était beaucoup plus présente avant le 14 janvier, mais c’est vrai que j’évite parfois d’aller trop loin pour ne pas froisser personnellement quelqu’un. Ce n’est plus une autocensure de peur mais plutÍ´t de respect.
Jet Set : Qui n’osez-vous pas encore imiter ?
C’est plutÍ´t qui je n’arrive pas Í imiter ! Cela reste surtout entre nous, dans nos bureaux, c’est M. Boutar. J’ai essayé de le faire lors de l’anniversaire de la radio, je m’en suis rapproché mais je n’ai pas vraiment réussi. Il est évident qu’il y a plusieurs voix que je ne peux pas imiter. D’ailleurs, les gens croient que je peux imiter n’importe qui, même quand je suis avec des amis, ils me demandent toujours de les imiter, ce n’est pas si facile que ça, j’aimerais bien avoir une sorte de bouton magique mais je ne l’ai malheureusement pas. Dès que j’entends une voix pour la première fois, je sais si je peux l’imiter ou pas, il y a un certain timbre qui provoque un déclic, par la suite je travaille pour le perfectionner.
Jet Set : Y a-t-il un défi qui vous tient Í cœur, un spectacle, un projet ?
Le seul défi pour le moment, c’est le spectacle. On a commencé Í y travailler avec un auteur et un metteur en scène en comité restreint, mais j’ai su peu de temps après que ce qui se passait entre nous était divulgué dans les cafés. J’ai mis ça sur le compte des erreurs de jeunesse puisqu’on l’était tous, et j’ai décidé de tout arrêter.
Jet Set : Est-ce que c’est vous qui écrivez tous les textes ?
Avant que Naoufel ne quitte Mosaͯque, on se réunissait avec M. Boutar et on travaillait sur les sujets Í aborder. Par la suite, on a continué Í se voir avec M. Boutar, deux Í trois fois par semaine, pour échanger nos idées et nos points de vues. Mais les textes, c’est moi qui les écris de bout en bout, car il n’y a que moi qui peux écrire avec le langage et les tics des personnages.
Jet Set : Avez-vous une idole, quelqu’un qui vous inspire ?
Pour moi, c’est Fellag, mais il faut que je puisse réaliser mon spectacle pour arriver Í me mesurer Í ce type de niveau.
Jet Set : Les spectacles de Fellag sont plus des one man shows que des imitations, dans quelle direction va aller votre spectacle ?
Ce ne sera pas un spectacle fait seulement d’imitation, c’est un one man show pendant lequel vont intervenir plusieurs de mes personnages.
Jet Set : Comment vous surnommait-on quand vous étiez petit ?
Je n’avais pas de surnom concernant mon talent d’imitateur, mais Í l’école, mes professeurs m’appelaient « el mouchakes », l’agitateur. La première semaine, j’étais le plus calme des élèves, mais c’était seulement pour sonder l’ambiance, jauger et étudier mes camarades ainsi que mes professeurs. Et Í partir de la deuxième semaine, ma mère était très souvent convoquée chez le proviseur… Je n’étais pas un élève exemplaire, c’est sÍ»r !
Jet Set : Comment avez-vous vécu le 14 janvier ?
Pendant la journée, j’étais Í la maison, je n’ai pas été Í l’avenue Habib Bourguiba et je n’ai pas crié « Dégage ! ». J’ai dit « Dégage ! » Í ma sœur sur le ton de la plaisanterie quand elle est rentrée !
Par la suite, je suis allé chez mon cousin Í Mutuelleville, et c’est lÍ qu’on a su que le président avait pris la fuite avec sa femme. On entendait la chanson « Nesmet El Horya » Í la radio, et on s’est pris dans les bras avec mon ami, alors que mon cousin ne réalisait pas encore. Puis les informations et les suppositions ont commencé Í tomber de partout et on attendait tous la déclaration officielle Í la télé. Au début, tout le monde était content, optimiste mais ça n’a pas duré vu les différents incidents survenus ce soir-lÍ . Ma mère m’a appelé effrayée en me disant qu’il y avait du grabuge Í l’Ariana. En apprenant ça, j’ai voulu absolument rentrer Í la maison malgré le couvre-feu. On a pris la voiture, mais les feux de détresse ne marchaient pas, alors, pour ne pas se faire tirer dessus, on a mis une fois le clignotant de gauche puis le clignotant de droite…
Ma mère m’a rappelé encore une fois en m’ordonnant de ne pas venir et de rentrer de suite. J’ai fait ce qu’elle m’a dit, ce qui fait que j’ai passé la soirée du 14 sur la route !
Jet Set : Quelle sensation avez-vous eu la première fois que vous vous êtes écouté imitant Ben Ali Í la radio ?
DéjÍ , le fait de l’enregistrer était une première pour moi avant même de l’écouter, mais cette sensation reste toujours la même quand j’imite Beji Caied Essebsi. Entendre Migalo parler au premier ministre, ça reste toujours bizarre, c’est extraordinaire comme expérience ! Je ne m’y suis pas encore habitué !
Jet Set : Comment procédez-vous exactement, comment vous viennent les idées de faire parler tel personnage Í un autre ?
On peut trouver l’actualité partout, ce qui aide énormément, mais je peux trouver l’idée n’importe o͹, quand j’écoute les gens en prenant mon café, dans un taxi… Et chaque fois qu’une idée ou une remarque me plaÍ®t, je la note de suite dans mon téléphone, je la relie Í l’actualité, puis je l’efface de mon téléphone.
Jet Set : Votre rubrique est comparable aux Guignols de l’info, on y trouve la vérité en toute transparence mais toujours sous le slogan de l’humour. Est-ce qu’il y a un peu de vos convictions personnelles dans ce que vous dites ?
Je ne parle pas de choses qui me touchent moi personnellement, je parle de l’actualité, de ce qui se passe dans le pays et ailleurs. Ce n’est pas un avis personnel. J’étudie les gens, je leur demande ce qu’ils pensent de telle ou telle chose, et je prends, disons, l’avis de la majorité. Je ne peux pas donner mon avis personnel, je l’exprime quand je suis hors antenne, avec mes amis, mais pas dans ma rubrique.
Jet Set : On a remarqué que vous aviez le don de mettre le doigt sur le détail qu’il faut, c’est parfois un seul mot que quelqu’un a dit, comme « man antom » ou « hni jordhan », comment expliquez-vous ça ?
Ce sont des mots ou des phrases évidentes que tout le monde reprend par la suite, mais l’astuce est dans la liaison de ces mots ou phrases, il faut savoir les homogénéiser.
Jet Set : Quel est le personnage que vous affectionnez le plus ?
Ce n’est pas un seul personnage, mais tous les personnages que j’ai inventé, comme Migalo, Bahta, Nems… Parfois, même quand ils ne sont pas dans un sketch, ils sont toujours présents dans ma tête, je les imagine me dire « ah nsitna, tu nous as oubliés ? Tu nous dois ton succès ! » (rire)
Jet Set : On a parlé de votre spectacle, donnez-nous plus de détails : ça avance ou c’est toujours en stand-by ?
Le projet du spectacle recommence Í avancer. J’ai préféré choisir une personne expérimentée pour écrire le texte dans un premier temps. Par la suite, nous allons relire le texte, peut-être y introduire quelques modifications, mais c’est surtout sur scène que je vais réellement monter le spectacle, je pense qu’il y aura pas mal d’improvisation.
Jet Set : C’est prévu pour quand ?
On a prévu de faire la première lecture du texte le 14 mai, ça ne va plus tarder inchallah.
Jet Set : Et ça parle de quoi ? De la révolution comme toutes les pièces qu’on voit maintenant ou vous allez changer un peu de sujet ?
Il y aura sÍ»rement une petite partie qui parle de ce qui s’est passé dans notre pays, avant, pendant et après le 14, mais il y aura une grosse partie qui parlera du Tunisien en général.
Jet Set : Vous préparez quelque chose pour ce Ramadan ?
Oui, je fais toujours la voix de Lassaad dans la série 2050 saison 3. Concernant les Guignols, on ne sait pas encore si ça va se faire cette année, les marionnettes ne sont pas toutes prêtes mais le projet reste d’actualité.
Jet Set : Vous allez imiter de nouveaux personnages ?
Il y a toujours de nouvelles personnalités, surtout de nos jours, comme Hamma Hammami et Rached Ghanouchi. D’ailleurs, je les ai introduits dans un sketch qui n’a absolument rien Í voir avec la politique mais plutÍ´t avec le sport et ça a bien marché. Chaque fois qu’une nouvelle personnalité surgit dans le monde médiatique, je pourrais sans doute l’introduire dans mes sketches.
Jet Set : Vous arrive-t-il de manquer d’inspiration ?
Oui et c’est horrible. D’ailleurs, je le sais dès la veille que je vais manquer d’inspiration ! Il m’arrive de passer toute une journée sans la moindre idée de ce que je vais faire et subitement, l’idée s’impose d’elle-même et devient une rubrique Í succès alors que je l’avais faite Í la va-vite.
Jet Set : Politiquement, quelle est votre position ?
Sincèrement, je ne comprends pas grand-chose Í la politique, même quand j’en parle, c’est toujours avec des personnes qui sont dans le même cas que moi. Il m’arrive parfois d’écouter les invités politiques que nous recevons Í la radio, et de dénicher des mots que je sors comme ça, juste pour le fun, pour voir la réaction des gens.
Jet Set : Personne ne rate votre émission, est-ce que vous réalisez la responsabilité que vous avez envers vos auditeurs ?
Je suis quelqu’un d’assez perfectionniste. Parfois, quand je me retrouve en manque d’inspiration, ça m’angoisse et mes amis me disent de faire n’importe quoi et que ça passera quand même, c’est une chose impossible Í faire pour moi. Il faut continuer dans la lancée et toujours innover.
Jet Set : Est-ce que vous pensez parfois que les auditeurs peuvent se lasser de votre rubrique ?
Oui, bien sÍ»r que j’y pense, je fais attention aux critiques, j’écoute constamment les suggestions des gens, j’essaie de rester Í jour et de ne pas tomber dans la redondance.
Jet Set : Pensez-vous que vous devez votre popularité Í la chance ou au talent ?
Pensez-vous que vous devez votre popularité Í la chance ou au talent ? En premier lieu au talent, puis la chance m’a souri grace Í Facebook qui a permis Í Mosaͯque Fm de me découvrir Í son tour et de m’appeler dans son équipe.
Jet Set : Comment voyez-vous la Tunisie de demain ?
Je reste malgré tout optimiste, mais c’est vrai que la situation est encore floue, on ne sait pas encore de quoi demain sera fait. L’avantage, c’est que le Tunisien est assez éveillé, il ne se laisse pas faire, j’espère que ça ira de mieux en mieux.
Jet Set : Quel conseil donneriez-vous Í vos enfants ?
D’aller Í l’aventure, de ne pas laisser passer les chances qui se présentent Í eux. C’est aussi l’histoire de ma vie, j’ai quitté mon ancien travail pour aller dans une tout autre direction et ça a marché.
Propos recueillis par Neͯla Azouz
Le bonheur parfait selon vous ?
La sécurité et la sÍ»reté.
O͹ et Í quel moment vous êtes-vous senti le plus heureux ?
Quand je suis rentré d’Ukraine et que j’ai vu ma mère.
Le principal trait de votre caractère ?
Tendre.
Celui dont vous êtes le moins fier ?
Je suis nerveux mais je ne le montre pas. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai un ulcère…
La qualité que vous préférez chez un homme ?
Qu’il soit un homme, un vrai.
La qualité que vous préférez chez une femme ?
Qu’elle soit femme dans le vrai sens du mot : « el mraouya » (rire).
Votre plus grande peur ?
La mer.
Qu'est-ce qui vous exaspère chez les autres ?
L’égoͯsme et le mensonge.
Qu'appréciez-vous le plus chez vos amis ?
Je n’en ai pas beaucoup.
Quel est le comble de la misère pour vous ?
C’est de devenir président puis de se comporter comme Ben Ali.
Quel est le comble de la bêtise ?
C’est quand je décroche le téléphone et que mon interlocuteur me demande si je dors encore !
Si vous étiez un sens ?
L’ouͯe.
Si vous étiez une saison ?
L’été.
Si vous étiez un pays ?
Une Í®le, n’importe laquelle.
Si vous étiez un lieu de vacances ?
Les Seychelles.
Si vous étiez un moyen de transport ?
Zina et Aziza.
Si vous étiez une soirée idéale ?
Un dͮner aux chandelles.
Si vous étiez une odeur ?
La lavande.
Si vous étiez un bruit ?
Celui des bouteilles qui se heurtent entre elles.
Si vous étiez une couleur ?
Bleu flou (rire).
Si vous étiez la pièce d'une maison ?
Les toilettes, c’est l’endroit le plus fréquenté (rire).
Si vous étiez un plat ?
Haricots aux boulettes de viande (loubia bel kaaber).
Si vous étiez une partie du corps ?
La nuque.
Si vous étiez une danse ?
La danse des canards.
Si vous étiez un instrument de musique ?
Un bendir.
Si vous étiez une époque ?
L’Age de pierre.
Si vous étiez un livre ?
Le vÍ´tre, « Alors on parle ».
Si vous étiez un mot ?
Non.
Si vous étiez un coup de gueule ?
Laanet allahi alihom (avec la voix de Kadhafi).
Si vous étiez un film ?
Le Roi lion.
Si vous étiez un proverbe ?
Ma fammech cactus yestad el rabbi !
Si vous étiez un péché ?
Je suis blanc comme neige.
Si vous étiez un juron ?
Jerdh (Kadhafi encore).
Quel défaut doit avoir une femme pour vous plaire ?
Etre timide.
Êtes-vous marié ?
Non.
Comment vous voyez-vous dans 20 ans ?
J’aimerais devenir une référence un jour.