Interview Najla Ben Abdallah : Je suis comme Feriel persévérante et ambitieuse !

Femme active, hÍ´tesse de l’air, actrice et mère de deux adorables petites filles, Najla Ben Abdallah est une femme comblée. Lors de notre renco

Interview Najla Ben Abdallah : Je suis comme Feriel persévérante et ambitieuse !

Femme active, hÍ´tesse de l’air, actrice et mère de deux adorables petites filles, Najla Ben Abdallah est une femme comblée. Lors de notre rencontre ce qui m’a surpris le plus, c’est l’incroyable délicatesse et l’apparente douceur qui se dégagent de cette actrice qu’on connait surtout dans le rÍ´le de Feriel la machiavélique. Najla était radieuse et pimpante de fraicheur avec sa longue chevelure attachée, ses yeux espiègles de couleur miel-vert et sa tenue casual.

 Elle s’est prêtée avec plaisir aux jeux des questions  et nous a parlé d’elle, de ses projets et de sa vision de la vie.

Et, quand je me trompe et que je l’appelle Feriel, elle me remercie amusée en disant qu’elle est désormais habituée Í  ce genre de confusion !






JS : Y-a-t-il eu une évolution depuis votre tout premier rÍ´le et celui de Maktoub 4?

NBA : Avec l’expérience, les choses sont devenues plus faciles, je suis beaucoup plus Í  l’aise face Í  la caméra et surtout face Í  des acteurs qui avant m’impressionnaient.

Et puis je suis devenue beaucoup plus exigeante avec moi-même, maintenant je vois mes défauts, je m’autocritique et j’avance, alors qu’avant je ne supportais même pas de me voir.

JS : Vous avez fait du théatre, du cinéma et de la télé, avez-vous envie de persévérer dans l’un d’eux ?

NBA : J’ai envie de faire du théatre, mais c’est un métier prenant qui demande beaucoup de temps chose que je n’ai malheureusement pas. Je le ferai c’est certain, mais pas tout de suite !

JS : Pourquoi n’avez-vous pas le temps ?

NBA : J’ai une fille et je viens d’avoir  un petit bébé, je suis hÍ´tesse de l’air et en même temps j’ai des rÍ´les dans des feuilletons et des films, du coup je n’ai plus beaucoup de temps Í  consacrer Í  autre chose pour le moment.

JS : Vous arrivez Í  allier tout ça ?

NBA : C’est dur mais c’est faisable…

JS : Quelles sont les différences et les points communs entre Najla et Feriel dans Maktoub ?

NBA : Primo Najla n’est pas la femme de Youssef Becheikh, deuxio je ne suis pas aussi méchante, je le suis peut être un peu mais pas autant que Feriel.

Il y a aussi certain points communs comme la persévérance, Feriel ne lache rien et fait tout pour avoir ce quelle veut, moi aussi je le suis mais nos buts sont différents…

Je comprends son ambition car je suis une personne très ambitieuse, j’estime que la vie sans ambitions n’a aucun gout. Il faut toujours viser plus haut.

JS : Comment va évoluer le rÍ´le de Feriel, est-ce qu’on va la voir se repentir ou regretter ce qu’elle a fait ?

NBA : Non elle ne va pas revenir en arrière et elle ne va pas regretter ni se repentir, elle estime que ce qui est fait est fait.

JS : Est-ce qu’on verra une Feriel plus clémente ou moins méchante ?

NBA : Je pense que même étant très méchante, le public aime ce personnage, car le tunisien aime bien ce genre de rÍ´le avec un caractère bien trempé.

D’ailleurs quand j’ai lu le scénario et que j’ai vu son évolution par rapport Í  l’année dernière, j’ai adoré car elle a tenu bon, elle n’est pas tombée dans le piège de celle qui se repentit, qui fait de la peine ou qui ne sait plus quoi faire.

JS : Est-ce qu’on va voir un retournement de situation par rapport Í  votre personnage ?

NBA : Pas vraiment, ce qui est sur c’est qu’elle ne va pas se faire prendre une deuxième fois.

JS : Avez-vous d’autres propositions de feuilletons ou de long métrage ?

NBA : Oui j’ai des propositions, je participe Í  des castings, il y a des choses qui me conviennent et d’autres pas.

Vous savez pour décrocher Le RÍ”LE, il faut tout tenter mais pas tout accepter. Le jour o͹ je trouverai le rÍ´le qui me conviendra j’espère réussir le casting et être prise.

JS : Depuis votre rÍ´le dans Maktoub, les gens vous reconnaissent dans la rue, on peut dire que vous appartenez désormais au star système tunisien. Comment vivez-vous cela ?

NBA : Jusque lÍ  je n’ai pas eu de mauvaises surprises, les gens sont très gentils. Au début ils m’observent, voient comment je me comporte puis viennent me parler, mais c’est toujours très courtois et encourageant. Sauf sur Facebook o͹ les laches se lachent…

JS : Y-aura-t-il un Maktoub 5 ?

NBA : Vu les nouvelles histoires et les nouveaux personnages je pense que oui. Mais concernant Feriel je ne sais pas, mais pourquoi pas…

JS : Vous aimez votre métier d’hÍ´tesse de l’air ?

NBA :  Ce que je veux que les gens comprennent c’est que j’adore mon métier et je le fais avec grand plaisir. Depuis que j’ai eu ma fille je suis clouée au sol et l’avion me manque. Mes collègues, mes amis, même le rythme fou de ce métier, tout me manque.

Je ne pourrais pas lacher ce métier sauf si j’ai les moyens de partir en voyage deux Í  trois fois par semaines.

JS : Que pensez vous de la Jet Set et est ce que vous aimeriez appartenir Í  ce monde ?

NBA :  Oui et non, c’est un milieu assez fascinant mais votre vie privée sera celle de tout le monde. C’est pour cela que je ne sors pas souvent, je ne suis pas très mondaine justement pour préserver ma vie personnelle et avoir le bonheur de partager des moments avec des amis sans avoir la presse sur le dos.

Portrait Chnois :

JS : Quel est votre idée du bonheur ?

NBA :  Argent, famille et vie professionnelle prospère.

JS : Si vous ne pouviez voir qu’une seule personne pendant le restant de votre vie, qui choisiriez-vous ?

NBA :  Mes Filles

JS : Quel est le métier que vous seriez incapable de faire ?

NBA : Politicienne

JS : Quelle est la plus vieille chose que vous possédez ?

NBA :  Mon album photos.

JS : Comment étiez vous petite puis adolescente ?

NBA :  Petite j’étais très hautaine, madame je-sais-tout, je ne voulais pas jouer avec les enfants de mon age car je les trouvais trop gamins. Adolescente j’étais un vrai garçon manqué, je n’ai commencé Í  comprendre que j’étais une fille que quand j’ai rencontré mon mari.

JS : Quel comportement humain vous n’arrivez pas Í  comprendre ?

NBA :  Le racisme.

JS : Quelle tache de la vie quotidienne vous ennuie le plus ?

NBA :  Laver la vaisselle.

JS : Avez-vous des mauvaises habitudes ?

NBA :  Le matin, au réveil je n’aime pas qu’on me parle.

JS : Qu’est ce que vous accumulez inutilement ?

NBA :  Les invitations.

JS : La dernière fois que vous avez pleuré ?

NBA : Je ne pleure presque jamais. J’ai juste pleuré pendant ma grossesse Í  cause des hormones et Í  un moment o͹ j’étais mal Í  l’aise c’est tout. Je n’ai pas la larme facile.

JS : Avez-vous des travers qui énervent votre entourage ?

NBA :  Je suis quelqu’un de très insistant.

JS : Votre parfum ?

NBA :  Eau de Shalimar de Guerlain.

JS : Votre couturier préféré ?

NBA :  Valentino

JS : Un bon moyen pour vous défouler ?

NBA : Je crie, je chante, je danse, je délire…

JS : Dans quel pays aimeriez-vous vivre vos derniers jours ?

NBA : La Tunisie malheureusement…

JS : Le dernier film que vous avez vu et ce que vous en pensez ?

NBA : Bastardo et j’ai bien aimé.

JS : Un bruit qui vous énerve ?

NBA : Quand quelqu’un mange la bouche ouverte ou en faisant du bruit. Je ne le supporte pas.

JS : Si vous pouviez vous payer un luxe régulièrement, lequel ce serait ?

NBA :  Avoir un chauffeur.

JS : Votre idole de jeunesse ?

NBA : Marilyne Monroe, c’est une femme que j’admire, car malgré une vie triste et courte elle a fait de grandes choses.

JS : Que trouve-ton sur votre table de nuit ?


NBA :  Pour le moment : lingettes, couches, une bouteille d’eau, des magazines ou une tablette pour m’occuper si le bébé se réveille.

JS : Un talent que vous n’avez pas du tout ?

NBA :  Je peux tout apprendre… tout est possible !

JS : Quelles sont les trois choses que vous emmèneriez sur une ile déserte ?

NBA :  Mes deux filles et mon mari.

JS : Comment vous voyez vous dans 20 ans ?

NBA :  Je me vois encore actrice avec des rÍ´les différents bien sÍ»r, retraitées de Tunisair mais encore jeune avec plein de projets.



Propos recueillis par Neͯla Azouz